Page:Yver - Les Cousins riches.djvu/190

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VII

Cécile et Fanchette couraient les champs avec Philippe. La jeune bru était ravie de favoriser l’idylle qu’elle avait démasquée. Souvent elle prenait un livre, et dès qu’on avait dépassé les abords du château, s’asseyait pour lire, laissant ainsi les amoureux vagabonder à leur aise. Mais, ce jour-là, les deux cousines avaient autant à dire l’une que l’autre. On suivait un chemin entre deux murailles droites de blé mûr. Fanchette allait devant, de son pas allongé de grande gamine ; Chouchou suivait son sillage, grisé par sa présence et rêvant de prendre dans ses bras ces frêles épaules balancées ; madame