Page:Yver - Les Cousins riches.djvu/212

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le service que nous leur rendons, vous leur présenteriez la chose avec toute la délicatesse voulue. Vous diriez que, désirant pour notre appartement ce mode de chauffage, nous avons tout intérêt à l’établir au complet dans le château.

— Oh ! Sam ! Sam ! lui murmurait Cécile avec un regard flirteur, comme vous êtes un bon garçon !

Avec un profond sentiment de sa dignité, Sam poursuivit :

— Nous avons bien d’autres projets que celui-là. Nous venons d’acheter personnellement dix-huit hectares aux Taverny — oui, aux Taverny — ce qui est assez plaisant, n’est-ce pas ? Et nous allons faire construire dans la vallée une série de maisons ouvrières en briques, très propres, pour arracher notre personnel à ces chaumières sans commodités disséminées dans les bois taillis. C’est également sur ce terrain que sera construite la maison que nous destinons aux dames Natier. La vieille femme est déjà un peu ébranlée. Quand elle verra sa maison neuve, sa propriété, elle n’hésitera plus. Alors nous prolongeons les bâtiments, et nous arrivons à nos soixante mille broches dans la salle de