Page:Yver - Les Cousins riches.djvu/215

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II

Alors Cécile commença son siège pour l’établissement du chauffage central aux Verdelettes. Elle se plaignit d’abord du froid. Les pluies étaient venues, les feuilles tombaient. Ou la voyait parcourir en frissonnant les corridors. Elle parlait de rhume, de bronchite et de mort. Son mari tremblait, demandait qu’on fît du feu partout. Les domestiques maugréaient, disant que c’était la première année qu’on « allumait » si tôt. Elie un soir palpa les mains tièdes et potelées de sa femme.

— Vous n’avez pas la fièvre, vous n’allez pas être malade au moins !