Page:Yver - Les Cousins riches.djvu/217

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Monsieur et madame Martin d’Oyse dressaient l’oreille. Cécile frappa le grand coup :

— Mais, mon cher, il y sera bientôt, j’espère, car Sara et Freddy ont l’intention de le faire installer chez eux et chez nous par la même occasion. Les ouvriers doivent arriver dans trois jours.

On vit M. Xavier se lever tout droit, avec l’impétuosité d’un adolescent. Il allait parler, ses lèvres bougèrent. Puis il regarda Fanchette et se tut. Sans doute sa protestation contre les bons offices des Alibert était-elle un peu violente pour la prononcer devant leur sœur. Il se rassit, et au bout d’un instant :

— Nos associés sont très aimables, fort généreux, et je les remercierai personnellement quand je leur ferai comprendre que ce dernier… bienfait est inacceptable pour nous.

— Mais, mon cher papa, reprit Cécile, vous n’y pourrez rien. C’est un cadeau qu’ils veulent vous offrir à tout prix. Et vous verrez, vous verrez quand vous l’aurez, votre chauffage central aux Verdelettes, et qu’il fera tiède partout, dans les chambres, dans les corridors, dans l’escalier, vous serez