Page:Yver - Les Cousins riches.djvu/303

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

gent qui entrera chez nous sera le prix des larmes de Nathalie et le produit de son chagrin. » Eh bien, Chouchou, la vieille n’a pas pleuré. Finalement, elle a laissé de bon cœur sa cabane, et moi, vous m’avez quittée parce que j’avais déclaré que vous étiez tout imagination, que vous aviez des mots, quand nous posions des actes. »

M. Martin d’Oyse l’intimidait, mais l’attirait aussi La douceur de ce gentilhomme pensif et bon, qui vivait loin de la vie dans un monde charmant, ne lui faisait point dire comme Cécile, au contraire. Malgré elle à ce moment, elle se rapprochait de lui insensiblement. Il finit par se retourner. Et quand Fanchette aperçut son visage baigné de armes, elle sentit s’évanouir en elle-même les pensées dont elle était si assurée la minute d’auparavant.

— Vous êtes venue vous aussi, mademoiselle, voir tomber la vieille maison ? lui dit-il Je vous demande pardon de vous montrer en même temps le spectacle de mon émotion Je me croyais seul. Cette vieille maison me rappelait une infinité de beaux souvenirs et le plus cher de mon passé.

Ce fut tout. Il se tut. Mais Fanchette