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Page:Yver - Les Cousins riches.djvu/305

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III

Le grand-père Boniface fut invité aux Verdelettes pour le baptême du bébé dont il était parrain. Élie et Frédéric l’allèrent chercher à la gare au jour convenu. On vit descendre du train à peine arrêté ce grand bonhomme encore solide, aux jointures souples, qui regardait les gens avec un sentiment de souveraineté. Il était vêtu avec beaucoup de soin et même de coquetterie, portait un feutre gris, et sur son bras un long pardessus d’été d’une étoffe extraordinaire, légère comme une soie. Il avait encore les mouvements rapides et brusques d’un jeune homme.

— Vous n’êtes pas fatigué de ce voyage ? demanda Élie.