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Page:Yver - Les Cousins riches.djvu/328

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reil brûlait, alors je m’étais jeté… Et quand on m’a ramassé, j’ai souhaité d’aller finir près de vous. Maintenant on me dit qu’on va me réparer… Tant pis ! il a fallu que je vous rejoigne quand même.

Il en était à ce point, à cette étape avancée et encore, si l’on peut dire, dans le champ magnétique de la mort, où les pudeurs s’annulent ; et il ne cherchait pas plus à cacher son amour pour Fanchette que la détresse de son corps brisé, aussi dépendant de tous que le frêle petit enfant d’Elie. Fanchette répondit :

— C’est moi qui vous soignerai et qui vous guérirai.

Il la regarda encore très longuement, avec des clins d’œil soudains, comme s’il la reconnaissait par soubresauts, ainsi que les gens très malades. Mais il buvait de la vie près de Fanchette. Puis il dit à son père, presque sèchement :

— Je l’aime, vous savez…

M. Martin d’Oyse s’appliquait à contenir ses horribles émotions. Il répondit sans paraître surpris :

— Tu fais bien.

On chercha Sam et Freddy. Mais ils rou-