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Page:Yver - Les Cousins riches.djvu/330

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saient ce soir puissants et bienfaisants, dans tout l’éclat de leur amitié. On se reprochait les petits procès qu’on avait pu, çà et là, par susceptibilité de famille, leur faire. Ce fut un renouveau d’enthousiasme.

Le blessé dit à Fanchette :

— Ne me quittez pas.

Et cet amour de Chouchou scellait l’intimité. On n’avait d’yeux que pour cette exquise Fanchette. Tout paraissait naturel ce soir, même ces accordailles soudaines. Quand la jeune fille déclara qu’elle passerait la nuit à le veiller, madame Martin d’Oyse la serra dans ses bras. Quel lien nouveau avec les Alibert !