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Page:Yver - Les Cousins riches.djvu/331

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V

Dès que les menaces de la fièvre furent écartées, Elie guetta le moment propice pour venir s’entretenir seul avec son jeune frère. Il avait à cœur d’effacer le souvenir d’un autre entretien où il s’était évertué à tuer en Philippe l’amour de Fanchette.

— Vois-tu, mon petit, déclara-t-il simplement, nous nous trompons dès que nous perdons de vue la fin des causes. Je t’ai dit des choses très dures le soir où je t’adjurais de ne pas épouser une Alibert. Depuis, j’ai bien changé. Un grand événement s’est passé. J’ai un fils aujourd’hui, et j’aperçois la raison de nos phénomènes psychologiques.