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Page:Yver - Les Cousins riches.djvu/85

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— Monsieur, mais c’est une grâce que vous nous faites.

M. Martin d’Oyse souriait avec coquetterie. Il se délectait à ces raffinements ; ce parfum délicieux de courtoisie française qu’on respirait ici lui était voluptueux. Il s’épanouissait dans ce charme. Après mille compliments adressés au président et à chacun des membres qui sollicitaient maintenant la lecture du poème de Chouchou, il commença :

— Messieurs, je possède, aux Verdelettes une chambre dans laquelle le roi Henri IV daigna dormir une nuit, en redescendant de la bataille d’Arques. Les courtines et le lit…