Page:Yver - Les Cousins riches.djvu/95

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

L’auto, cinq minutes après, emmenait M. Martin d’Oyse, Élie et ses cousins. En franchissant la grille, elle corna longuement avant de s’engager dans le chemin couvert. Madame Martin d’Oyse se dressa dans sa robe de velours noir d’où l’or et les pierres de ses bijoux tiraient de l’éclat, comme les étoiles de la nuit. Ses longs yeux de Persane suivirent la voiture quelques secondes encore. Sa bru dit alors :

— Ce sont de chics types, mes cousins.

— Ce sont des gentilshommes, dit-elle. Philippe, qui détestait l’usine, n’avait pas voulu se joindre aux « hommes d’affaires » ; il prononça :

— Ils sont une race, eux aussi.

— N’est-ce pas, Chouchou ? dit Cécile radieuse.