Page:Yver - Les Cousins riches.djvu/96

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II

Vers cinq heures, Cécile dit à l’aviateur :

— Ce qui serait gentil, Chouchou, ce serait d’aller au-devant d’eux sur la route. Voulez-vous m’accompagner ?

Philippe ne pouvait guère opposer là un refus. Il courut lui-même chercher le chapeau de jardin de sa belle-sœur, une vaste paille souple garnie de roses de soie qui seyait à ses cheveux d’or, et il l’aida pour endosser son léger manteau de laine orange. Sur la route, la jeune bru bavarda.

— Pariez-vous que vous allez composer des vers sur mes cousins ? Oh ! je vois bien, Chouchou, que vous avez été très frappé par