Page:Yver - Les Dames du palais.djvu/127

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— Allons, cher ami, courage ! Vous verrez que tout ira bien.

L’heure était avancée ; sept ou huit personnes l’attendaient encore : il dut congédier tout le monde et ne retint qu’une vieille amie à lui dont il défendait actuellement les intérêts dans une affaire d’immeuble. Elle s’écria en entrant :

— Qu’avez-vous, Fabrezan ? Je vous trouve une figure toute bouleversée…

— Ma chère, répondit le bâtonnier, dans notre métier on est témoin de choses lamentables, mais j’ai rarement été plus secoué qu’aujourd’hui.

La vieille dame interrogea :

— Une femme ?…

— Non, un homme, et l’un des plus brillants de la société parisienne. Ma belle amie, je viens de le sentir si je ne gagne pas son procès, c’est un garçon fini.