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Page:Yver - Les Dames du palais.djvu/424

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en un sourire non voulu. Ce sourire procura au mari un petit frémissement. Il s’assit près de sa femme et lui dit à l’oreille, avec une galanterie très marquée :

— J’ai cru t’avoir fait de la peine, tout à l’heure, en refusant de t’accompagner. Pardonne-moi, me voici.

Cette attitude, banalement courtoise, affectée en pleine audience, pendant qu’un stagiaire à cheveux bouclés ébranlait la barre en implorant l’indulgence du tribunal, réparait, à la face du monde judiciaire, la prétendue rupture de monsieur et madame Vélines.