Page:Yver - Les Dames du palais.djvu/425

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

III

— Comme c’est joli chez vous, Louise ! dit Henriette en se penchant à la balustrade du balcon.

La grande bouche de Louise Pernette eut son rire délicieux et elle répondit :

— N’est-ce pas ?

Les deux jeunes femmes, par cette après-midi de février, s’étaient rencontrées au Palais ; elles y avaient entamé une causerie si passionnante qu’une fois dehors elles l’avait continuée, en marchant, jusqu’à la rue du Cloître-Notre-Dame. « Voulez-vous monter chez moi ? » avait alors demandé Louise. Henriette avait consenti, un peu curieuse peut-être de cet intérieur de garçon où la stagiaire menait courageusement son existence d’étudiante pauvre et isolée.