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Page:Yver - Monsieur Dominique.djvu/71

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— Ils sont habillés avec beaucoup de goût ; je les ai même trouvés élégants, observe Mme Crispin.

— Seulement, quand ils ont passé devant ma maison, je les ai vus, et je leur ai trouvé l’air bien délicat, remarque Mlle Sauge.

Mère Pascal écoutait sans rien répondre, encore sous le coup des conseils de M. le curé.

— Ils sont toujours à l’auberge, dit-elle enfin ; ce sont d’agréables clients.

— La petite dame est-elle retournée chez M. X. ? interroge Mme Lanne.

— Je ne sais pas…

— C’est étrange, insinue Mlle Sauge, cette inconnue, ce M. X., qui ne voit personne et qui reçoit toute cette famille.

— Mais il ne l’a pas reçue, reprend mère Pascal.

— Ah ! ah ! il ne les a pas reçus, s’écrient toutes les voix. Comment le savez-vous ? Vous savez ?… Qu’est-ce qui vous l’a dit, madame Pascal ?

— Je sais, enfin, je crois…, je suppose… Mais je ne puis rien dire…, vous savez.

— Vont-ils rester longtemps à Sainte-Solange ? demande la bouchère.

— Je ne sais pas.