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Séduction, jeunes amours/05

La bibliothèque libre.
Aux dépens d’un amateur, pour le profit de quelques autres (imprimé à Paris) (p. 55-67).

CHAPITRE V

PIQUANTES AMOURS D’UNE JOLIE
FEMME DE CHAMBRE


Nous avons laissé Germaine au moment de son entrée au château de Messange.

Elle fut attachée plus spécialement au service des jeunes filles : Claire et Marguerite. La

Parisienne des fortif’s était enchantée de son nouveau sort. Cette superbe installation de campagne la ravissait, et ce milieu si nouveau pour elle lui refaisait une virginité.

Mais ces sentiments devaient vivre ce que vivent les roses ; l’éducation première et surtout le tempérament exigeant de la belle fille ne devaient pas tarder à prendre le dessus.

Le premier qui en bénéficia fut un jeune domestique du château, campagnard admirablement découplé, qui attira vite l’attention et l’admiration de la jeune femme. Claude les surprit un jour qu’il rôdait dans les dépendances. Entendant du bruit dans le hangar où était entassée la provision de foin, il put approcher sans se laisser voir et se trouva en présence d’un spectacle qui l’émotionna vivement. Germaine et le cocher Jean étaient aux prises, mais les raffinements de la passion n’avaient rien à y voir, c’était l’accouplement du mâle et de la femelle dans sa brutalité sauvage, et aussi dans sa force superbe. Germaine, entraînée irrésistiblement par cette virilité si éloignée des mièvreries parisiennes, avait suivi Jean, mais elle se défendait maintenant et, bien qu’elle en mourût d’envie, ne voulait pas se donner tout de suite, sans lutte, ainsi qu’une fille. Elle comptait sans son terrible partenaire. Jean surexcité par cette résistance de la jeune femme, la prit à pleins bras et la coucha presque brutalement sur le foin sans tenir compte de ses protestations. Dédaignant les trésors de son corsage bien rempli, il lui releva jusqu’à la taille, robe, jupon et chemise et lui écarta les cuisses pour se repaître de son sexe. Pendant qu’il la maintenait d’une main, il déboutonna de l’autre son pantalon et sortit un membre réellement formidable. Très gros et très long, rouge par l’afflux du sang et sillonné d’un réseau de veines bleues, il paraissait dur comme une barre de fer ; le gland entièrement sorti de la peau semblait une massue. À sa vue, Germaine prit peur.

— Jean, mon ami, je t’en prie, jamais il n’entrera, tu vas me déchirer, je t’en prie, Jean !

Elle se défendait, serrant les cuisses, rabattant ses jupes de ses deux mains, se refusant toute. Mais Jean était le plus fort ; il eut vite fait de découvrir de nouveau le corps charmant de Germaine, mettant ses parties sexuelles en pleine lumière et, plaçant son membre énorme à l’entrée de la fente mignonne de la jeune femme, il s’arc-bouta sur les mains et se mit à pousser, remuant le cul et soufflant comme une bête en rut.

Germaine, voyant que toute résistance était inutile, se résigna à son sort, anxieuse, car la tête du membre viril était seule entrée, et les violentes poussées du mâle lui faisaient craindre d’être écartelée. Enfin peu à peu il pénétra jusqu’aux poils. Telle est l’admirable élasticité des parois du vagin chez la femme que la mignonne grotte d’amour engloutit cet énorme morceau sans le moindre mal. Germaine ferma les yeux ; on entendit sa respiration haleter.

Claude voyait le membre énorme entrer et sortir avec un mouvement de va-et-vient. D’abord immobile, Germaine remuait maintenant les cuisses et frissonnait de tout son corps. Sa poitrine se soulevait d’une manière précipitée et elle serrait les poings. Sa vulve agrandie par l’effort enserrait étroitement la verge de son amant, et cette compression énorme des organes sexuels avait révolutionné tout son être. Une sensation extraordinaire, une jouissance inouïe qu’elle n’avait jamais ressentie auparavant, l’avait envahie ; on eût dit que l’on avait coulé du feu dans ses veines. Elle poussait des cris, tant son plaisir était extrême.

— Va, Jean, mon amour ! Plus vite ! oh que c’est bon ! va. Oh ! je jouis, je jou… is ! Oh ! je sens ! tu m’inondes ! tu…

Et elle se collait au corps de son amant, l’entourant de ses bras, l’enserrant entre ses cuisses nerveuses qu’elle croisait sur son dos, tandis que celui-ci lançait dans le fond de sa vulve sa semence bouillonnante en poussant aussi les exclamations de la plus complète volupté. Ils restèrent ainsi un bon moment rivés l’un à l’autre, savourant lentement et en silence le délicieux plaisir ressenti. Enfin, Jean, s’arrachant comme à regret à l’étreinte amoureuse de sa ravissante et radieuse maîtresse, retira doucement son membre du corps de la jolie femme, et la blanche liqueur d’amour s’écoula en partie de la vulve vermeille sur les fesses, témoignant que la jouissance du jeune homme avait été copieuse : Germaine en avait les cuisses inondées.

Ce spectacle, aussi violent qu’inattendu, avait complètement bouleversé Claude. Son sang était en révolution, une ardeur irrésistible l’avait saisi, tandis qu’il regardait, et ses mains s’étaient portées d’elles-mêmes sur sa verge violemment dressée et gênée par le pantalon. Il s’était déboutonné et, prenant dans sa main son membre rigide et brûlant, avait aidé sans bien s’en rendre compte au vœu de la nature, si bien qu’en même temps que Germaine et son amoureux, il ressentit le spasme, s’inondant lui-même de sa chaude liqueur.

Pendant plusieurs jours ce spectacle obséda le jeune homme, il y pensait le jour et le voyait en rêve. Il en conçut un vif désir physique de posséder la jeune femme.

Il y résista pourtant, ne voulant pas profaner son amour pour Claire, ayant conscience de la trahison qu’il ferait à la charmante amie qui emplissait son cœur, en devenant l’amant d’une personne attachée à son service. Mais quel moyen de résister à un désir intense qui vous suit comme une ombre sans trêve ni repos ! Le cœur n’y est pour rien, après tout, se dit-il, ce n’est qu’un simple désir des sens que la satisfaction aura vite apaisé.

N’y tenant plus, il se rendit un soir dans la chambre de Germaine qui se disposait à se coucher et la trouva dévêtue ; la chemise seule lui restait, mais les épaulettes avaient glissé et les seins fermes et roses de la jeune femme se dressaient sans entraves. Il resta un moment indécis sur le seuil, à la fois pris d’admiration pour ce corps gracieux presque nu, et saisi de sa propre audace. Vivement Germaine s’était reculée, toute rouge de surprise ; elle voulut se revêtir, mais Claude ne lui en laissa pas le temps. Sortant enfin de son hésitation, il ferma la porte au verrou derrière lui et s’élança sur la jeune femme qu’il prit à pleins bras, l’embrassant sur la bouche, dans le cou, sur les seins ravissants qu’il dégagea de force des mains qui les protégeaient, tandis que sa main lascive s’égarait entre les cuisses de Germaine, palpant à travers le frêle tissu les charmes intimes de la jeune femme, sentant sous ses doigts le froissement des poils et le contact doux et chaud de parties sexuelles.

Germaine, toute surprise de cette agression subite et inattendue, se défendait mollement, plutôt pour la forme, car elle était au fond enchantée de l’aventure. Claude lui plaisait et elle avait déjà songé à l’attirer à elle. Aussi en se sentant la proie de ce joli garçon, dont les lèvres ardentes se collaient sur les siennes, ses seins se dressèrent, tout son être tressaillit sous les caresses vibrantes du jeune homme, un violent désir la prit, et elle s’abandonna toute à Claude qui, la voyant à lui, la prit violemment dans ses bras, la coucha sur le lit et s’étendit auprès d’elle en sens inverse. Il releva la chemise et, fasciné par ce joli corps nu, appliqua sa bouche à l’endroit que sa main venait d’exciter. Il l’embrassa goulûment, prenant dans ses lèvres la vulve de Germaine et suçant son clitoris tout raidi, tandis que celle-ci se cabrait sous l’étreinte luxurieuse et serrait entre ses cuisses la tête du jeune homme.

Bientôt Claude se dégagea, s’étendit sur le dos et attira au-dessus de lui le corps de Germaine de façon à ce que sa tête continuât à se trouver entre les cuisses de la belle fille. Il serra les mains au-dessus de ses fesses et redoubla ses caresses ardentes sur le clitoris, sur toute la longueur de la vulve dont l’odeur excitante le grisait, jusqu’aux régions chaudes et profondes du vagin, où il enfonça sa langue, aspirant à pleine bouche toute l’humidité qui se dégageait des parties amoureuses surexcitées par ses caresses.

Germaine, haletante, avait des soubresauts désordonnés sous l’étreinte du plaisir. Sa tête était tournée vers les pieds de Claude ; elle déboutonna le pantalon et en retira le joli membre chaud et gonflé de désir. Elle le caressa d’abord, puis l’enfonça dans sa bouche et le suça avec ardeur, rendant ainsi à Claude les caresses qu’elle en recevait. Mais Claude était trop excité pour ne pas jouir rapidement, il le sentit et modéra l’allure de Germaine.

— Attends, lui cria-t-il, pas si vite, que nous puissions jouir en même temps.

Enfonçant de nouveau sa tête entre les cuisses de la belle fille, il redoubla ses caresses, promenant sa langue dans tous les recoins du ventre et des fesses entre lesquelles il alla aussi lécher le petit trou rose tout plissé dont il essaya l’élasticité avec le doigt qu’il put enfoncer facilement en son entier, ce qui prouvait que ce charmant réduit avait déjà hébergé Cupidon.

Sous cette double étreinte et ces caresses lascives, les jeunes gens poussaient des exclamations de plaisir. Claude lécha à nouveau le clitoris tout raidi de la jeune femme et il saisit à pleines mains ses seins durs et gonflés. Aussi l’extrême jouissance approchait-elle pour Germaine ; on le sentait au gonflement de ses organes, à ses mouvements plus précipités, à son étreinte plus nerveuse, au redoublement de caresses qu’elle donnait à la verge de Claude qu’elle engloutit toute dans sa bouche.

Soudain elle poussa une exclamation sourde et s’arrêta net. En même temps Claude sentit sa figure se mouiller. Loin de se retirer, il serra entre ses lèvres la vulve parfumée et aspira le liquide amoureux qui s’en échappait. Lui-même était arrivé au dernier degré du plaisir et, sentant le spasme suprême arrivé chez son amie, il s’abandonna à son tour et remplit la bouche de la gentille femme de son sperme brûlant. Germaine, qui adorait la blanche liqueur d’amour, se gardait bien de desserrer les lèvres ; serrant la verge de la main pour arrêter l’élan du sperme chaud, elle ne le laissa s’échapper qu’un peu à la fois, prolongeant ainsi la jouissance de son ami, et elle l’avala par petites gorgées sans en perdre une seule goutte.

S’ils furent heureux tous les deux de cette aventure et de la délirante volupté qu’ils venaient ressentir dans les bras l’un de l’autre, il serait superflu de le dire : Germaine, enchantée de posséder un amant si gentil, le couvrit de baisers et de tendres caresses. Elle déshabilla Claude et le mit à nu pour jouir de la vue de ce corps svelte et charmant. De son côté, Claude lui retira sa chemise : il put à son aise admirer la beauté de Germaine, dont l’admirable toison brune, épaisse et frisée, faisait ressortir la peau blanche et veloutée. Sa superbe chevelure brune lui venait au bas des reins, et l’éclat de ses beaux yeux noirs, ses dents éblouissantes, les vives couleurs que venait de lui donner la jouissance, toutes ces beautés offertes aux yeux ravis de Claude l’excitèrent au point de faire renaître bien vite sa virilité émoussée momentanément par l’extrême et lancinante jouissance qu’il venait d’éprouver sous la minette savante et prolongée de son amie.

La jeune femme, ravie de cette renaissance si prompte qui était le plus bel éloge de ses charmes, s’offrit de nouveau à son amant, mettant tout d’elle à sa disposition et lui donnant au choix sa ravissante conque d’amour ou l’étroit réduit caché entre ses fesses fermes et rebondies. Claude voulut d’abord explorer ce petit trou, car c’était chose nouvelle pour lui. Germaine lui expliqua la bonne manière et, se retournant, elle se mit à genoux, le corps penché en avant, la tête dans l’oreiller, écartant les cuisses et présentant le plus joli cul que l’on puisse voir. Claude, à genoux derrière elle, admira et caressa ces belles fesses. Il humecta de salive le petit orifice ainsi que son gland, de manière à faciliter la pénétration, présenta ce dernier à l’étroite porte, écartant un peu les fesses de ses deux mains, poussa lentement et vit son membre pénétrer doucement, dilatant l’anus, et disparaître bientôt jusqu’aux poils dans l’étroit couloir. Germaine remuant alors le cul avec adresse par un léger mouvement de va-et-vient fit sortir un peu et rentrer dans son logement le membre de Claude qui, serré dans le muscle anal comme dans un étau, ne tarda pas à jouir à nouveau, lançant dans les entrailles de son amie un nouveau déluge de sa liqueur d’amour par jets saccadés, l’anus empêchant par sa force constrictive la liqueur de s’épancher d’un seul coup. Aussi le jeune homme éprouva-t-il la plus exquise volupté que partagea du reste Germaine en s’aidant de la main pour caresser son bouton d’amour.

Claude remercia gentiment son amie de sa complaisance. Ce ne fut que bien plus tard qu’il regagna sa chambre, et il ne le fit qu’après avoir encore une fois joui de la jeune femme. Cette fois, il la posséda comme l’avait fait Jean le cocher, et sa verge, logée dans le vagin de Germaine, y fit une dernière et copieuse libation. Étendu sur le corps nu de sa jolie maîtresse, bouche à bouche, étroitement enlacés, ils goûtèrent encore les suprêmes délices.

Claude, qui avait pris goût à ces jolis jeux d’amour, voulut y revenir souvent. Il s’amusait de la jolie bonne, la taquinait à tous moments, voulait jouir d’elle en plein jour dans les appartements où il la rencontrait, lui jouant même les tours les plus perfides.

C’est ainsi que trouvant un jour Germaine accoudée à une croisée du premier étage, causant avec Claire et sa jeune sœur qui se trouvaient au jardin, il lui prit l’idée saugrenue de la posséder ainsi. Avant qu’elle ait eu le temps de s’en apercevoir, il avait baissé sur ses reins la fenêtre à tabatière et descendu le store. Puis, retroussant ses jupes, et profitant de l’impossibilité absolue où elle était de bouger, il enfonça par derrière son membre dans le vagin, en même temps qu’avec la main passée sous son ventre, il atteignait le clitoris et la branlait. Au bout d’un moment, naturellement, Germaine, ainsi prise en levrette, et malgré le dépit que lui causait cette agression inopportune, entrait en jouissance et tortillait le cul, et Claude entendait les éclats de rire bruyants des deux jeunes filles étonnées du bégaiement de leur bonne, de sa rougeur, de ses yeux blancs, de son air embarrassé et malheureux et des mouvements nerveux provoqués sur sa figure par la jouissance.

Les innocentes fillettes étaient bien loin de se douter de la cause réelle de cet état qui les amusait et qu’elles attribuaient au saisissement provoqué par la chute de la tabatière.