Annales de l’Empire/Édition Garnier/Louis le Débonnaire

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LOUIS LE DÉBONNAIRE, ou LE FAIBLE,
deuxième empereur.

814. Louis accourt de l’Aquitaine à Aix-la-Chapelle, et se met de plein droit en possession de l’empire. Il était né, en 778, de Charlemagne et d’une de ses femmes, nommée Hildegarde, fille d’un duc allemand. On dit qu’il avait de la beauté, de la force, de la santé, de l’adresse à tous les exercices, qu’il savait le latin et le grec ; mais il était faible, et il fut malheureux. Son empire avait pour bornes, au septentrion la mer Baltique et le Danemark ; l’Océan au couchant ; la Méditerranée et la mer Adriatique, et les Pyrénées, au midi ; à l’orient, la Vistule et la Taisse. Le duc de Bénévent était son feudataire, et lui payait sept mille écus d’or tous les ans pour son duché : c’était une somme très-considérable alors. Le territoire de Bénévent s’étendait beaucoup plus loin qu’aujourd’hui, et il faisait les bornes des deux empires.

815. La première chose que fit Louis fut de mettre au couvent toutes ses sœurs, et en prison tous leurs amants, ce qui ne le fit aimer ni dans sa famille ni dans l’État ; la seconde, d’augmenter les priviléges de toutes les églises ; et la troisième, d’irriter Bernard, roi d’Italie, son neveu, qui vint lui prêter serment de fidélité, et dont il exila les amis.

816. Étienne IV est élu évêque de Rome et pape par le peuple romain, sans consulter l’empereur ; mais il fait jurer obéissance et fidélité par le peuple à Louis, et apporte lui-même ce serment à Reims. Il y couronne l’empereur et sa femme Irmengarde. Il retourne à Rome au mois d’octobre, avec un décret que dorénavant les élections des papes se feraient en présence des ambassadeurs de l’empereur.

817. Louis associe à l’empire son fils aîné Lothaire : c’était bien se presser. Il fait son second fils, Pepin, roi d’Aquitaine, et érige la Bavière avec quelques pays voisins en royaume pour son dernier fils Louis. Tous trois sont mécontents : Lothaire, d’être empereur sans pouvoir ; les deux autres, d’avoir de si petits États ; et Bernard, roi d’Italie, neveu de l’empereur, plus mécontent qu’eux tous.

818. L’empereur Louis se croyait empereur de Rome, et Bernard, petit-fils de Charlemagne, ne voulait point de maître en Italie. Il est évident que Charlemagne, dans tant de partages, avait agi en père plus qu’en homme d’État, et qu’il avait préparé des guerres civiles à sa famille. L’empereur et Bernard lèvent des armées l’un contre l’autre. Ils se rencontrent à Châlons-sur-Saône. Bernard, plus ambitieux apparemment que guerrier, perd une partie de son armée sans combattre. Il se remet à la clémence de Louis son oncle. Ce prince fait crever les yeux à Bernard, son neveu, et à ses partisans. L’opération fut mal faite sur Bernard : il en mourut au bout de trois jours. Cet usage de crever les yeux aux princes était fort pratiqué par les empereurs grecs, ignoré chez les califes, et défendu par Charlemagne. Louis était faible et dur ; et on l’a nommé Débonnaire[1].

819. L’empereur perd sa femme Irmengarde. Il ne sait s’il se fera moine ou s’il se remariera. Il épouse la fille d’un comte bavarois, nommée Judith ; il apaise quelques troubles en Pannonie, et tient des diètes à Aix-la-Chapelle.

820. Ses généraux reprennent la Carniole et la Carinthie sur des barbares qui s’en étaient emparés.

821. Plusieurs ecclésiastiques donnent des remords à l’empereur Louis sur le supplice du roi Bernard son neveu, et sur la captivité monacale où il avait réduit trois de ses propres frères, nommés Drogon, Thierri, et Hugues, malgré la parole donnée à Charlemagne d’avoir soin deux. Ces ecclésiastiques avaient raison. C’est une consolation pour le genre humain qu’il y ait partout des hommes qui puissent, au nom de la Divinité, inspirer des remords aux princes[2] ; mais il faudrait s’en tenir là, et ne les poursuivre ni les avilir, parce qu’une guerre civile produit cent fois plus de crimes qu’un prince n’en peut commettre.

822. Les évêques et les abbés imposent une pénitence publique à l’empereur. Il paraît dans l’assemblée d’Attigny couvert d’un cilice. Il donne des évêchés et des abbayes à ses frères, qu’il avait faits moines malgré eux. Il demande pardon à Dieu de la mort de Bernard : cela pouvait se faire sans le cilice, et sans la pénitence publique, qui rendait l’empereur ridicule.

823. Ce qui était plus dangereux, c’est que Lothaire était associé à l’empire, qu’il se faisait couronner à Rome par le pape Pascal, que l’impératrice Judith, sa belle-mère, lui donnait un frère, et que les Romains n’aimaient ni n’estimaient l’empereur. Une des grandes fautes de Louis était de ne point établir le siége de son empire à Rome. Le pape Pascal faisait crever les yeux sans rémission à ceux qui prêchaient l’obéissance aux empereurs ; ensuite il jurait devant Dieu qu’il n’avait point de part à ces exécutions, et l’empereur ne disait mot.

L’impératrice Judith accouche à Compiègne d’un fils qu’on nomme Charles. Lothaire était revenu alors de Rome : l’empereur Louis, son père, exige de lui un serment qu’il consentira à laisser donner quelque royaume à cet enfant : espèce de serment dont on devait prévoir la violation.

824. Le pape Pascal meurt ; les Romains ne veulent pas l’enterrer. Lothaire, de retour à Rome, fait informer contre sa mémoire. Le procès n’est pas poursuivi. Lothaire, comme empereur souverain de Rome, fait des ordonnances pour protéger les papes ; mais dans ces ordonnances mêmes il nomme le pape avant lui : inattention bien dangereuse.

Le pape Eugène II fait serment de fidélité aux deux empereurs, mais il y est dit que c’est de son plein gré. Le clergé et le peuple romain jurent de ne jamais souffrir qu’un pape soit élu sans le consentement de l’empereur. Ils jurent fidélité aux seigneurs Louis et Lothaire ; mais ils y ajoutent : sauf la foi promise au seigneur pape.

Il semble que dans tous les serments de ce temps-là il y ait toujours des clauses qui les annulent. Tout annonce la guerre éternelle de l’empire et du sacerdoce.

L’Armorique ou la Bretagne ne voulait pas alors reconnaître l’empire. Ce peuple n’avait d’autre droit, comme tous les hommes, que celui d’être libre ; mais en moins de quarante jours il fallut céder au plus fort.

825. Un Hériolt, duc des Danois, vient à la cour de Louis embrasser la religion chrétienne ; mais c’est qu’il était chassé de ses États. L’empereur envoie Anschaire, moine de Corbie, prêcher le christianisme dans les déserts où Stockholm est actuellement bâtie. Il fonde l’évêché de Hambourg pour cet Anschaire ; et c’est de Hambourg que doivent partir des missionnaires pour aller convertir le Nord.

La nouvelle Corbie fondée en Vestphalie pour le même usage. Son abbé, au lieu d’être missionnaire, est aujourd’hui prince de l’empire.

826. Pendant que Louis s’occupait à Aix-la-Chapelle des missions du Nord, les rois maures d’Espagne envoient des troupes en Aquitaine, et la guerre se fait vers les Pyrénées, entre les musulmans et les chrétiens ; mais elle est bientôt terminée par un accord.

827. L’empereur Louis fait tenir des conciles à Mayence, à Paris, et à Toulouse. Il s’en trouve mal. Le concile de Paris lui écrit à lui et à son fils Lothaire : « Nous prions Vos Excellences de vous souvenir, à l’exemple de Constantin, que les évêques ont droit de vous juger, et que les évêques ne peuvent être jugés par les hommes. » Ils avaient tort de citer l’exemple de Constantin, qui fut toujours le maître absolu des évêques, et qui en châtia un grand nombre.

Louis donne à son jeune fils Charles, au berceau, ce qu’on appelait alors l’Allemagne, c’est-à-dire ce qui est situé entre le Mein, le Rhin, le Necker, et le Danube, Il y ajoute la Bourgogne transjurane ; c’est le pays de Genève, de Suisse, et de Savoie.

Les trois autres enfants de Louis sont indignés de ce partage, et excitent d’abord les cris de tout l’empire.

828. Judith, mère de Charles, cet enfant nouveau roi d’Allemagne, gouvernait l’empereur son mari, et était gouvernée par un comte de Barcelone, son amant, nommé Bernard, qu’elle avait mis à la tête des affaires.

829. Tant de faiblesses forment des factions. Un abbé nommé Vala, parent de Louis, commence la conjuration contre l’empereur. Les trois enfants de Louis, Lothaire associé par lui à l’empire, Pepin à qui il a donné l’Aquitaine, Louis qui lui doit la Bavière, se déclarent tous contre leur père.

Un abbé de Saint-Denis, qui avait à la fois Saint-Médard de Soissons et Saint-Germain, promet de lever des troupes pour eux. Les évêques de Vienne. d’Amiens, et de Lyon, déclarent « rebelles à Dieu et à l’Église ceux qui ne se joindront pas à eux ». Ce n’était pas la première fois qu’on avait vu la guerre civile ordonnée au nom de Dieu ; mais c’était la première fois qu’un père avait vu trois enfants soulevés à la fois et dénaturés au nom de Dieu.

830. Chacun des enfants rebelles a une armée, et le père n’a que peu de troupes, avec lesquelles il fuit d’Aix-la-Chapelle à Boulogne, en Picardie. Il part le mercredi des Cendres, circonstance inutile par elle-même, devenue éternellement mémorable parce qu’on lui en fit un crime, comme si c’eût été un sacrilége.

D’abord un reste de respect pour l’autorité paternelle impériale, mêlé avec la révolte, fait qu’on écoute Louis le Faible dans une assemblée à Compiègne. Il y promet au roi Pepin, son fils, de se conduire par son conseil et par celui des prêtres, et défaire sa femme religieuse. En attendant qu’on prenne une résolution décisive. Pepin fait crever les yeux, selon la méthode ordinaire, à Bernard, cet amant de Judith, laquelle se croyait en sûreté, et au frère de cet amant.

Les amateurs des recherches de l’antiquité croient que Bernard conserva ses yeux, que son frère paya pour lui, et qu’il fut condamné à mort sous Charles le Chauve. La vraie science ne consiste pas à savoir ces choses, mais à savoir quels usages barbares régnaient alors, combien le gouvernement était faible, les nations malheureuses, le clergé puissant.

Lothaire arrive d’Italie. Il met l’empereur son père en prison entre les mains des moines. Un moine plus adroit que les autres, nommé Gombaud, sert adroitement l’empereur : il le fait délivrer. Lothaire demande enfin pardon à son père à Nimègue. Les trois frères sont divisés, et l’empereur, à la merci de ceux qui le gouvernent, laisse tout l’empire dans la confusion.

831. On assemble des diètes, et on lève de toutes parts des armées. L’empire devient une anarchie. Louis de Bavière entre dans le pays nommé Allemagne, et fait sa paix à main armée.

Pepin est fait prisonnier. Lothaire rentre en grâce, et dans chaque traité on médite une révolte nouvelle.

832. L’impératrice Judith profite d’un moment de bonheur pour faire dépouiller Pepin du royaume d’Aquitaine, et le donner à son fils Charles, c’est-à-dire à elle-même sous le nom de son fils. Si l’empereur Louis le Faible n’eût pas donné tant de royaumes, il eût gardé le sien.

Lothaire prend le prétexte du détrônement de Pepin, son frère, pour arriver d’Italie avec une armée, et avec cette armée il amène le pape Grégoire IV pour inspirer plus de respect et plus de trouble.

833. Quelques évêques attachés à l’empereur Louis, et surtout les évêques de Germanie, écrivent au pape : « Si tu es venu pour excommunier, tu t’en retourneras excommunié. » Mais le parti de Lothaire, des autres enfants rebelles, et du pape, prévaut. L’armée rebelle et papale s’avance auprès de Bâle contre l’armée impériale. Le pape écrit aux évêques : « Sachez que l’autorité de ma chaire est au-dessus de celle du trône de Louis. » Pour le prouver, il négocie avec cet empereur, et le trompe. Le champ où il négocia s’appela le Champ du mensonge. Il séduit les officiers et les soldats de l’empereur. Ce malheureux père se rend à Lothaire et à Louis de Bavière, ses enfants rebelles, à cette seule condition qu’on ne crèvera pas les yeux à sa femme et à son fils Charles, qui était avec lui.

Il faut remarquer que ce Champ du mensonge, où le pape usa de tant de perfidie envers l’empereur, est auprès de Rouffac dans la haute Alsace, à quelques lieues de Bâle : il a conservé le nom de Champ du mensonge[3]. Si nos campagnes avaient été désignées par les crimes qui s’y sont commis, la terre entière serait un monument de scélératesse.

Le rebelle Lothaire envoie sa belle-mère Judith prisonnière à Tortone, son père dans l’abbaye de Saint-Médard, et son frère Charles dans le monastère de Prum. Il assemble une diète à Compiègne, et de là à Soissons.

Un archevêque[4] de Reims nommé Ebbon, tiré de la condition servile, élevé malgré les lois à cette dignité par Louis même, dépose son souverain et son bienfaiteur. On fait comparaître le monarque devant ce prélat, entouré de trente évêques, de chanoines, de moines, dans l’église de Notre-Dame de Soissons. Lothaire, son fils, est présent à l’humiliation de son père. On fait étendre un cilice devant l’autel. L’archevêque ordonne à l’empereur d’ôter son baudrier, son épée, son habit, et de se prosterner sur ce cilice. Louis, le visage contre terre, demande lui-même la pénitence publique, qu’il ne méritait que trop en s’y soumettant. L’archevêque le force de lire à haute voix la liste de ses crimes, parmi lesquels il est spécifié qu’il avait fait marcher ses troupes le mercredi des Cendres, et indiqué un parlement un jeudi-saint. On dresse un procès-verbal de toute cette action, monument encore subsistant d’insolence et de bassesse. Dans ce procès-verbal on ne daigne pas seulement nommer Louis du nom d’empereur.

Louis le Faible reste enfermé un an dans une cellule du couvent de Saint-Médard de Soissons, vêtu d’un sac de pénitent, sans domestiques. Si des prêtres appelés évêques (se disant successeurs de Jésus, qui n’institua jamais d’évêques) traitaient ainsi leur empereur, leur maître, le fils de Charlemagne, dans quel horrible esclavage n’avaient-ils pas plongé les citoyens ! à quel excès la nature humaine n’était-elle pas dégradée ! mais, et empereurs et peuples méritaient des fers si honteux, puisqu’ils s’y soumettaient.

Dans ce temps d’anarchie, les Normands, c’est-à-dire ce ramas de Norvégiens, de Suédois, de Danois, de Poméraniens, de Livoniens, infestaient les côtes de l’empire[5]. Ils brûlaient le nouvel évêché de Hambourg ; ils saccageaient la Frise ; ils faisaient prévoir les malheurs qu’ils devaient causer un jour, et on ne put les chasser qu’avec de l’argent : ce qui les invitait à revenir encore.

834. Louis, roi de Bavière, Pepin, roi d’Aquitaine, veulent délivrer leur père parce qu’ils sont mécontents de Lothaire leur frère. Lothaire est forcé d’y consentir. On réhabilite l’empereur dans Saint-Denis auprès de Paris ; mais il n’ose reprendre la couronne qu’après avoir été absous par les évêques.

835. Dès qu’il est absous, il peut lever des armées, Lothaire lui rend sa femme Judith et son fils Charles, Une assemblée à Thionville anathématise celle de Soissons. Il n’en coûte à l’archevêque Ebbon que la perte de son siége ; encore ne fut-il déposé que dans la sacristie. L’empereur l’avait été au pied de l’autel.

836. Toute cette année se passe en vaines négociations, et est marquée par des calamités publiques.

837. Louis le Faible est malade. Une comète paraît : « Ne manquez pas, dit l’empereur à son astrologue, de me dire ce que cette comète signifie. » L’astrologue répondit qu’elle annonçait la mort d’un grand prince. L’empereur ne douta pas que ce ne fût la sienne. Il se prépara à la mort, et guérit. Dans la même année la comète eut son effet sur le roi Pepin son fils : ce fut un nouveau sujet de trouble.

838. L’empereur Louis n’a plus que deux enfants à craindre au lieu de trois. Louis de Bavière se révolte encore, et lui demande encore pardon.

839. Lothaire demande aussi pardon, afin d’avoir l’Aquitaine. L’empereur fait un nouveau partage de ses États. Il ôte tout aux enfants de Pepin dernier mort. Il ajoute à l’Italie, que possédait le rebelle Lothaire, la Bourgogne, Lyon, la Franche-Comté, une partie de la Lorraine, du Palatinat, Trêves, Cologne, l’Alsace, la Franconie, Nuremberg, la Thuringe, la Saxe, et la Frise. Il donne à son bien-aimé Charles, le fils de Judith, tout ce qui est entre la Loire, le Rhône, la Meuse, et l’Océan. Il trouve encore, par ce partage, le secret de mécontenter ses enfants et ses petits-enfants. Louis de Bavière arme contre lui.

840. L’empereur Louis meurt enfin de chagrin. Il fait, avant sa mort, des présents à ses enfants. Quelques partisans de Louis de Bavière, lui faisant un scrupule de ce qu’il ne donnait rien à ce fils dénaturé : « Je lui pardonne, dit-il ; mais qu’il sache qu’il me fait mourir. »

Son testament, vrai ou faux, confirme la donation de Pepin et de Charlemagne à l’Église de Rome, laquelle doit tout aux rois des Francs. On est étonné, en lisant la charte appelée Carta divisionis, qu’il ajoute à ces présents la Corse, la Sardaigne, et la Sicile. La Sardaigne et la Corse étaient disputées entre les musulmans et quelques aventuriers chrétiens. Ces aventuriers avaient recours aux papes qui leur donnaient des bulles et des aumônes. Ils consentaient à relever des papes ; mais alors, pour acquérir ce droit de mouvance, il fallait que les papes le demandassent aux empereurs. Reste à savoir si Louis le Faible leur céda en effet le domaine suprême de la Sardaigne et de la Corse. Pour la Sicile, elle appartenait aux empereurs d’Orient[6].

Louis expire le 20 juin 840.


  1. Mauvaise traduction de pius, pieux.
  2. Voyez page 252.
  3. M. Graff, dans son Histoire de la ville de Mulhausen, prétend que la plaine située à un quart de lieue de la ville de Thann, plaine aride, connue sous le nom d’Ochsenfeld, le champ des bœufs, traversée par la route de Colmar à Belfort, est la même que le Champ du mensonge. (Cl.)
  4. Il n’y avait encore que des évêques ; voyez page 235. (B.)
  5. Voyez, tome XI page 304 ; et ci-après, page 249.
  6. Voyez l’article Donation, dans le Dictionnaire philosophique.