Biographie nationale de Belgique/Tome 1/ANDRÉ, Valère

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ANDRÉ (Valère), savant historien et jurisconsulte, professeur à l’Université de Louvain, né à Desschel, bourg de la Campine, ancien Brabant, le 27 novembre 1588, mort à Louvain, le 29 mars 1655. Écrivain latin, il traduisit lui-même son prénom et son nom de famille Walter Driessens[1] et s’appela toujours Valerius Andreas, ajoutant quelque-fois l’épithète de Desselius, du nom de son lieu natal. Sa première éducation s’acheva à Anvers, où il eut pour maître le père André Schott, un des plus célèbres d’entre nos érudits, et pour amis Aubert Le Mire ou Mirseus, et François Schott. Avant d’aller faire son cours de philosophie à Douai, il avait déjà contracté le goût des savantes recherches, et s’était rendu apte à des travaux littéraires fort variés. Il allait les reprendre à Anvers sous les auspices de ses protecteurs, quand il fut appelé à l’Université de Louvain. Joignant la connaissance de l’hébreu à celle des langues classiques, il fut nommé, en 1611, professeur de langue hébraïque au collége des Trois-Langues, qui venait d’être rouvert et restauré.

La carrière publique de Valere André commença à l’âge de vingt trois-ans : elle fut partagée entre différentes études et marquée par des fonctions diverses qui le retinrent à Louvain, constamment attaché au service de l’Alma Mater. Il conserva la chaire d’hébreu jusqu’à sa mort ; mais il ne voua pas une application exclusive à la langue sacrée, qui n’avait alors qu’une faible part dans le mouvement des controverses théologiques. Suivant l’exemple d’un grand nombre, il fréquenta assidûment les cours de la Faculté de droit pour prétendre au grade de docteur, qu’il obtint le 22 novembre 1621, et qui lui valut, en 1628, une chaire fort briguée, celle des Institutes (Regius Institutionum imperialium professor). Une troisième fonction lui fut assignée en 1636, celle de directeur de la bibliothèque publique de l’Université (Bibliothecœ prœfectus). Qu’on ajoute à ces fonctions la charge de dictator, qu’il remplit de 1642-1643, et celle de recteur, qui lui fut conférée deux fois (1644 et 1649), on conviendra qu’il avait les meilleurs titres pour devenir le premier historien de l’Université de Louvain, en même temps que le promoteur des recherches d’histoire et de biographie nationales. Valère André était entouré d’estime et de respect pour ses talents, et aussi pour la bonté inaltérable de son caractère, quand il mourut, âgé de soixant-sept ans, après avoir été pendant quarante-trois années membre de l’Université. Un an après sa mort, lors des funérailles solennelles célébrées en l’église de Saint-Pierre, Bernard Heimbach, professeur au collége des Trois-Langues, prononça, en latin, son oraison funèbre (Justa Valeriana seu Laudatio funebris, etc. Lov., 1656 ; in-4o).

Valère André avait épousé, en 1621, Catherine Baeckx, de Malines, nièce du jurisconsulte Adrien Baeckx, qui avait, en qualité de président, réorganisé le collége de Busleiden. Elle mourut à Louvain, en 1640, lui laissant deux filles, l’une du nom de Barbe, que Valère André maria à G.-F. Vanden Bosche ; l’autre, Adrienne, qu’il maria à Matthieu de Coenen. D’après Foppens, c’est chez les fils de celui-ci, faisant partie du magistrat de Louvain, que s’étaient conservés quelques manuscrits de notre auteur, dans la première moitié du xviiie siècle.

Pour apprécier les services rendus par Valère André à la science et aux lettres, comme à l’enseignement en général, il est préférable de distinguer plusieurs catégories dans ses écrits. On examinerait, en premier lieu, en dehors de ses élucubrations philologiques, ses publications, qui se rapportent à l’histoire littéraire de notre pays, et dont plusieurs ont conservé jusqu’à nos jours la valeur de documents indispensables à consulter ; on ferait, en second lieu, la revue des recherches qu’il a consacrées incessamment à la science du droit et aux livres qui en représentaient les derniers progrès.

Le premier essai de Valère André fut un répertoire bibliographique des auteurs espagnols qui ont écrit en latin, composé avec les conseils d’André Schott, avant les deux publications de ce savant sur l’histoire et la littérature de l’Espagne : Catalogus clarorum Hispaniœ Scriptorum qui latine disciplinas omnes, etc., illustrando, etiam trans Pyrenœos evulgati sunt. Opera et studio Valerii Andreœ Taxandri (Moguntiæ, 1607 ; in-4o). Plus tard, il fit paraître, à Anvers, un recueil de courtes notices sur des savants de toute nation, accompagnées de portraits gravés sur bois dans des médaillons : Imagines doctorum virorum e variis gentibus, elogiis brevibus. (Antverp., apud Davidem Martinum, 1611, petit in-8o, sans pagination). C’est un véritable spécimen de biographie, dédié à Miræus, qui avait déjà publié deux éditions de ses Elogia. L’auteur, jugeant sans doute ce travail et le précédent minces et fort incomplets, n’en a pas tenu compte dans ses publications postérieures. Jeune encore, Valère André avait prêté son concours aux éditeurs de livres et de textes classiques. Quand la maison Plantin imprima, en 1608, les poésies d’Horace, annotées par Lævinus Torrentius (Vander Beken. Voir ce nom), il inséra dans le même volume le commentaire posthume de P. Nannius sur l’art poétique, d’après les cahiers dictés par ce latiniste estimé, et il le compléta en quelques endroits. Il donna ses soins à une édition du traité d’orthographe d’Alde Manuce, imprimé à Douai, en y ajoutant des remarques personnelles et en le faisant suivre d’une étude sur la ponctuation (Ortographiœ ratio., etc. Duaci, typis Belleri, 1610, pp. 186 ; in-12). Plus tard encore il revint à ses goûts d’humaniste, en fournissant des notes étendues à une édition de l’Ibis d’Ovide (Antverp., 1618, typis Nutii ; in-fol.). Les recherches d’érudition que Valère André poursuivit le plus activement eurent pour objet principal l’histoire des lettres et des sciences dans les provinces belgiques et dans celles des contrées voisines longtemps soumises à la même domination : il en étendit toujours le cercle à mesure qu’il eut sous la main un plus grand nombre de livres et de manuscrits. Il s’appliqua d’abord à l’histoire du collége de Busleiden, qui l’avait promu à l’une de ses chaires ; c’est là l’objet du travail qu’il publia à la suite du discours qu’il avait prononcé en 1612, à l’ouverture de son cours d’hébreu (Collegii Trilinguis Buslidiani exordia ac progressus, etc., etc. Lovanii, 1614, p. 71 ; petit in-4o). Les annales de cette école spéciale de philologie, écrites par Valère André, ont servi de base à notre Mémoire historique et littéraire sur le collége des Trois-Langues à Louvain (tome XXVIIIe des Mémoires couronnés par l’Académie royale de Belgique, collection in-4o. Bruxelles, 1856).

Bien des années après, Valère André recueillit le fruit de ses longues investigations qui devaient absorber encore le reste de sa vie, en livrant au public la première rédaction de ses deux ouvrages principaux : la biographie des savants et des écrivains célèbres de la Belgique et l’histoire de l’Université de Louvain. Il publia, en premier lieu, sa Bibliotheca belgica, qu’il avait préparée de longue main : c’était une série déjà considérable de biographies par ordre alphabétique, précédée d’un dictionnaire géographique du Belgium (Bibliotheca belgica in qua Belgicœ seu Germaniœ inferioris provinciœ urbesque, viri item in Belgio vita scriptisque clari et librorum nomenclatura. Lovanii, apud Henricum Hastenium, 1623, p. 790 ; in-8o). Dans le dessein de perfectionner son œuvre, il continua ses recherches, et s’il fut empêché, par les devoirs du professorat, de visiter les villes et les bibliothèques, comme l’ont fait, dans la même période, Miræus et Sanderus, il entretint au moins des correspondances avec des savants du pays et de l’étranger pour mettre à profit des sources placées loin de lui. Ainsi, se disposa-t-il à donner, vingt ans après, la seconde édition du même ouvrage, plus étendue de la moitié que la première (Editio altera, duplo auctior. Lovanii, Zeghers, 1643 ; 900 pp. in-4o, sans les préliminaires). Ce recueil, qui est peut-être le plus beau titre littéraire de Valère André, a fourni le plan et les matériaux de la Bibliotheca Belgica que J.-B. Foppens publia, en 1739, en deux volumes in-4o ; on le juge digne d’être encore consulté, même après l’extension que le docte polygraphe lui a donnée à l’aide de documents nouveaux et avec le secours des livres de deux contemporains de l’auteur, Miræus et Sweertius. À propos de ce dernier, on doit tenir Valère André comme ayant été accusé injustement, sinon de plagiat, du moins d’indélicatesse, par un ancien ami, dans les Athenœ Belgicœ, 1628. Deux lettres de l’époque, récemment publiées, éclaircissent les faits en faveur du premier. Son travail personnel atteste partout un discernement infiniment supérieur, et se distingue par un emploi intelligent des documents qu’il s’était procurés et des conseils qu’il avait reçus. La grande biographie que l’on doit au professeur de Louvain n’est pas exempte de défauts et d’inexactitudes ; mais elle tire son importance du nombre et de la richesse des notices qui la composent. Sans entrer dans les détails, on serait fondé à la critiquer principalement sur deux points : la citation inexacte d’une foule d’ouvrages, surtout par rapport à la langue dans laquelle ils ont été écrits, et l’absence de jugements qui éclairent le lecteur sur le mérite relatif des écrivains les plus distingués dans chaque genre.

En même temps qu’il payait un large tribut aux lettres nationales, Valère André concentrait ses efforts sur l’histoire même de la grande école à laquelle il appartenait. Plusieurs de ses publications en font foi : ce sont d’abord les annales deux fois séculaires de l’Alma Mater de Louvain, qu’il mit au jour, en 1635, sous le titre de Fasti Academici studii generalis Lovaniensis (in quibus origo et institutio Academiœ ; item series Rectorum, Cancellariorum, Conservatorum, in qualibet Facultate Fundatorum et Benefactorum ejusdem Unversitatis. Lovanii, apud Joannem Oliverium et Corn. Coenesteyn, 1635 ; 230 pp. in-4o). Il regarda ce nouveau travail comme un appendice, comme un couronnement du précédent. Il se crut autorisé à le produire sans porter préjudice à l’Academia Lovaniensis de son collègue Nicolas Vernulæus, parce qu’il était parvenu à une appréciation plus profonde du mérite des hommes qui avaient illustré toutes les Facultés et contribué à la gloire du pays tout entier. Il n’avait eu sous les yeux qu’un texte incomplet des Annales manuscrites de Louvain et de son université par Jean Molanus. Maintenant que l’on possède les quatorze livres de ces Annales, publiées en 1862 par les soins de Mgr de Ram, sous les auspices de la Commission royale d’histoire, il est permis de juger mieux qu’auparavant de l’étendue et de l’originalité des recherches consacrées par Valère André à l’histoire de l’institution universitaire.

Ce corps savant lui demanda bientôt après un autre genre de services qui s’accordait parfaitement avec ses habitudes laborieuses. Il fut placé à la tête de la bibliothèque publique qui avait été établie aux Halles, en 1636, et il prononça à ce sujet, le 1er octobre de cette année, lors de l’ouverture des cours, une harangue insérée plus tard dans les Auspicia Bibliotheca publicœ Lovaniensis, à la suite de la déclamation d’Erycius Puteanus sur les livres en général. (Lovanii, typis Everardi de Witte, 1639 ; in-4o) Dans l’Oratio auspicalis, il a très-bien rendu compte de l’existence antérieure de bibliothèques particulières qui avaient suffi aux besoins de l’enseignement, et il démontra également la nécessité d’une collection centrale qui fut placée désormais au siége principal de l’Université et qui concourut au progrès de toutes les sciences. On peut voir les circonstances de l’érection de cette bibliothèque dans l’Histoire des bibliothèques publiques de la Belgique, par P. Namur (t. II, Bruxelles, 1841, pp. 1-17). L’érudition de Valère André s’accrut encore à la faveur de la charge de bibliothécaire. Après avoir résidé plus de quarante ans au milieu des établissements dont se composait l’ancienne Université et après avoir compulsé leurs archives, il fit paraître la seconde édition des Fasti Academici (origo, institutio, etc., resque aliquot memorabiles ejusdem Universitatis. Editio iterata accuratior et altera parte auctior. Lovanii, apud Hieronymum Nempæum, 1650 ; 408 pp. in-4o). Cette édition, fort augmentée sur tous points, et accrue d’une seconde partie qui forme un tableau des événements mémorables des deux premiers siècles de l’Université, fit connaître Louvain dans l’Europe savante. Quoique les Fasti fussent tombés, en 1662, sous les décrets de l’Index, il ne s’en fit plus d’autre édition dans la ville universitaire. Seulement, vers la fin du xviiie siècle, Paquot, voulant en reprendre la publication sous le même titre, recueillit patiemment d’abondants matériaux, incomplets cependant, dont le manuscrit forme deux volumes in-folio conservés à la Bibliothèque royale de Bruxelles (nos 17567 et 17568). Il reste au savant bibliothécaire du xviie siècle l’honneur d’avoir tracé le plan du livre qui sera écrit un jour sur cette Université de Louvain laquelle, pendant quatre cents ans environ, a existé non sans gloire parmi ces corps enseignants, qu’on dirait autant de petites républiques conservant leur autonomie dans toutes les monarchies de la vieille Europe.

Le même écrivain a encore su trouver des loisirs pour des travaux d’un autre genre. Une seconde série de volumes publiés par Valère André se rattache à ses études sur les branches principales de la science du droit. Il avait joint un panégyrique de saint Ives ou Ivon, patron des jurisconsultes et des gens de robe, à sa dissertation De Toga et Sago (Coloniæ, 1618, in-8o ; Lovanii, 1655, in-8o). Devenu professeur de droit, il s’appliqua beaucoup, en dehors de ses leçons d’Institutes, à faire valoir, par des commentaires et des notes, les ouvrages, antérieurs à son siècle ou contemporains, d’une valeur généralement reconnue et à les mettre en rapport avec d’autres écrits également estimés. Comme l’a dit M. J. Britz, dans son Mémoire sur l’ancien droit belgique (t. XX des Mémoires couronnés par l’Académie royale de Belgique, in-4o, 1846, part. I, p. 179) : « Valère André a bien mérité de la science et de nos anciens jurisconsultes en publiant une foule de leurs ouvrages, la plupart inédits… Bien des fois il augmenta ces ouvrages et les enrichit de notes extrêmement intéressantes. » On peut lire dans les notices du mémoire susdit, relatives à plusieurs jurisconsultes de renom, les titres latins des livres fort nombreux imprimés ou réimprimés par les soins de notre polygraphe. Mais il suffira ici de jeter un coup d’œil sur ces publications volumineuses, partagées à dessein en trois catégories. Ce seraient d’abord, parmi les traités de droit civil : les commentaires et traités de Jean Tack ou Ramus, élève de Mudée, avec l’Apologie de la jurisprudence (Louvain, 1652) ; les Réponses et consultations de Henri Kinschot, avocat au conseil de Brabant (Louvain, 1633 ; in-fol.) ; le célèbre Traité sur les testaments par Pierre Goudelin, d’Ath (Louvain, 1653) ; les Leçons de Henri Zoesius sur les Pandectes (ibid. 1645), et les Quatre Livres des commentaires du même sur le droit civil, avec des additions de l’éditeur sur le droit coutumier des provinces belgiques et des contrées voisines (ibid., 1653). Viendraient en second lieu, les écrits de droit canonique, publiés et revus par Valère André ; l’ouvrage posthume de Henri Zoesius, consistant en un commentaire sur les Décrétales de Grégoire IX, mais précédé d’un aperçu sur les principes et la méthode de cette branche de la science du droit (Louvain, 1647 ; in-fol.), ainsi que le traité de Jean Vendeville sur les principes et l’économie des livres de droit canonique (ibid., 1655 ; in-8o). On ferait mention, en troisième lieu, des livres concernant le droit féodal, portant le nom de nos meilleurs jurisconsultes : le Jus feudorum de Guillaume Haneton, réimprimé par Valère André, avec les annotations de Matthieu Wesembeek et de Paul Christynen ou Christinæus (Louvain, 1647), ainsi que les dissertations de P. Goudelin, De Jure feudorum et pacis, avec les leçons de Zoesius sur cette même partie du droit (Louvain, 1641 ; in-4o). Valère André lui-même avait résumé ses études de droit canonique sous le titre de : Synopsis juris canonici per erotemata digesti et enucleati : espèce de manuel qui fut imprimé plusieurs fois à Louvain et qui eut, dans la suite, en Allemagne, différentes éditions avec les notes et observations d’Adam Struvius.

Valère André avait donné de prime abord à ses études l’universalité qui devait lui assurer les bénéfices de plusieurs fonctions. Le cumul des charges a certainement nui à l’activité et aux services d’un grand nombre de nos savants d’autrefois ; mais on ne saurait en faire un grief à notre écrivain : car, il fut laborieux, infatigable, dévoué à la science et aux lettres jusqu’à la fin de sa carrière. Il a mis à profit d’immenses lectures, d’incessantes recherches, et aussi des relations suivies avec des hommes instruits et célèbres, soit en Belgique, soit dans les pays voisins, parmi lesquels on citerait Erycius Puteanus, Just. Ryckius et Marc Boxhorn, professeur à Leyde ; on en a des preuves dans les recueils d’épîtres latines qui comprennent leur correspondance scientifique. L’estime que les étrangers ont montrée à Valère André ne fut pas moins grande que ne l’était l’affection de ses compatriotes. On disait de lui qu’à une époque qui touchait de près à une période de décadence littéraire, il a rendu témoignage à l’ancienne renommée de nos écoles en fait d’érudition. Ajoutons qu’il a exposé, sous une forme claire, le fruit de ses veilles sur toute espèce de matières. Dans ses écrits, la langue latine est correcte, élégante sans recherche, savante sans obscurité. Il a su se garder des défauts qui déparent le style des latinistes admirés de son temps, la roideur et la concision forcée, l’emphase et l’afféterie. C’est faire de lui un bel éloge que de lui attribuer la convenance et la mesure dans l’expression, au degré où nos littérateurs du xviie siècle ont su bien rarement les conserver.

Félix Nève.

Les ouvrages de Valère André, cités dans la présente notice. — Foppens, Bibliotheca belgica. — Les registres manuscrits provenant d’anciens collèges de Louvain. — Notice biographique par M. Félix Nève, dans l’Annuaire de l’Université de Louvain, année 1846. — Fasti academici, Ms. de Paquot (Bibl. roy. de Brux.).


  1. D’après les règles admises pour la Biographie nationale, c’est à ce mot que devrait se trouver l’article de ce savant, mais le nom d’André Valère, qu’il a pris lui-même, étant devenu populaire et consacré, nous n’avons mis qu’un renvoi à Driessens.