Chansons en sabots/La Brume

Texte établi par Poésie-préface de Sullian-Collin, Georges Ondet, Éditeur, 1912 (p. 187-191).

bookChansons en SabotsThéodore BotrelGeorges Ondet, Éditeur1912ParisVLa BrumeBotrel - Chansons en sabots, 1912.djvuBotrel - Chansons en sabots, 1912.djvu/15187-191

La Brume

LA BRUME

Musique de Théodore BOTREL

$\language "italiano" melody = \relative do' { \set Staff.midiInstrument = #"accordion" \set Staff.instrumentName = \markup \fontsize #-2 #" " \tempo 4=90 \clef treble \key sol \major \time 6/8 \autoBeamOff \partial 8 r8 | \compressMMRests { R1*6/8*3 } | r4 r8 r4 mi8 \mark \markup \halign #-5 \fontsize #-4 { \musicglyph #"scripts.segno" } \bar "||" \repeat volta 2 { \stemUp si'8 si si la sol la | \break si4.~ si4 sol8 | la8. la16 la8 \once \stemDown do si la | sol( mi4~) mi8 r mi | sol sol fad mi sol la | si4.~ si8 r mi, | sol4.( fad | \break mi)$ mi4$ si'8 | la4.( sol4 fad8) | } \alternative { { mi4.~ mi8^\markup \fontsize #-2 \halign #-0.9 "Entre les Couplets" r r | r4 r8 r4 mi8 \mark \markup \halign #-5 \fontsize #-4 { \musicglyph #"scripts.segno" } \bar "||" } { mi4.~ mi4^\markup \fontsize #-2 \halign #-0.5 "Pour finir" r8 | \compressMMRests { R1*6/8*2 } \bar "||" } } } textA = \lyricmode { On ne voit ni le ciel ni l’eau_, __ On croit pa -- ler dans de la plume __ O -- hé_! va tout doux, ma -- te -- lot_: __ Il bru -- me_! Il bru -- me_! __ L’E -- me_! __ } \score { << \new Voice = "mel" { \melody } \new Lyrics \lyricsto mel \textA >> \layout { \context { \Staff \RemoveEmptyStaves } \override Score.BarNumber #'stencil = ##f indent = 0.5\cm line-width = #120 \set fontSize = #-1 } \midi { } } \paper { print-page-number= ##f } \header { tagline = ##f}$

I

On ne voit ni le ciel ni l’eau.
On croit parler dans de la plume…
Ohé ! va tout doux, matelot :
}Ohé ! va tIl brume !

II

Va s’agir de ben ouvrir l’œil
Pour voir si le phare s’allume…
Hé ! timonnier ! gare à l’écueil :
}Ohé ! va tIl brume !

III

Au bout des huniers, le marin
Grelotte et ronchonne et s’enrhume…
Ohé ! du gabier ! veille au grain :
}Ohé ! va tIl brume !

IV

Ohé, là ! du gâs d’artimon !
Sais-tu ce que c’est que la Brume ?
— C’est la cheminée au Démon
}Ohé ! va tQui fume !

V

Ohé ! du misaine ! sais-tu,
Sais-tu ce que c’est que la Brume ?
— C’est-il pas du coaltar^[1] fondu
}Ohé ! va tQu’on hume ?

VI

Non, non, c’est le bon Dieu, plutôt,
Blasphème plus que de coutume,
Qui se cache dans son manteau
}Ohé ! va tDe Brume !!!

↑ Se prononce « Coltar ».

[1] Se prononce « Coltar ».

[1]