Chansons populaires du Canada, 1880/p217
ah ! je m’en vais entrer en danse
La ronde que l’on va lire est supposée être chantée par une jeune fille. Mais si le centre de la chaîne est occupé par un garçon, on fait quelques changements dans les paroles ; ainsi, au lieu de : Ce beau monsieur, on dit : Cett’ demoiselle, etc. On change aussi, dans ce cas, deux vers du troisième couplet : au lieu de :
— Ça vous plairait-il de m’aimer ?
on dit :
Avecque moi venez danser.
Ah ! je m’en vais entrer en danse :
C’est pour un amant chercher.
Je me retourn’, je me revire ;
J’en n’ai pas trouvé de mon gré.
Ah ! je ne puis, gai, gai,
Ah ! je ne puis m’en aller.
Je me retourn’, je me revire ;
J’en n’ai pas trouvé de mon gré.
Ah ! j’en vois un de bonne mine :
Je vais aller le demander.
Ah ! je ne puis, etc.
Ah ! j’en vois un de bonne mine :
Je vais aller le demander.
— En vous faisant la révérence :
Ça vous plairait-il de m’aimer ?
Ah ! je ne puis, etc.
En vous faisant la révérence :
Ça vous plairait-il de m’aimer ?
Ah ! je vois bien par votre mine
Que c’est bien moi que vous aimez.
Ah ! je ne puis, gai, gai,
Ah ! je ne puis m’en aller.
Ou bien, si la danseuse n’est pas agréée :
— En vous faisant la révérence :
Ça vous plairait-il de m’aimer ?
Ah ! regardez ce beau monsieur :
Il n’a pas daigné me saluer !
Ah ! je ne puis, etc.
Ah ! regardez ce beau monsieur :
Il n’a pas daigné me saluer !
Je le vois bien à votre mine :
Ce n’est pas moi que vous aimez.
Ah ! je ne puis, etc.
Je le vois bien à votre mine :
Ce n’est pas moi que vous aimez.
Ah ! retournez à votre place :
Un autre amant je vais chercher.
Ah ! je ne puis, gai, gai,
Ah ! je ne puis m’en aller.