Correspondance de Gustave Flaubert/Tome 4/0548

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Louis Conard (Volume 4p. 209-210).

548. À EUGÈNE CRÉPET.
[Fin juillet ou début d’août 1857.]
Mon cher Ami,

Vous recevrez, à peu près en même temps que ma lettre, votre volume de l’Encyclopédie catholique, dans lequel je n’ai rien trouvé. Je ne vous en remercie pas moins très fort. Cela est pris partout et trop élémentaire ; j’en sais, Dieu merci, plus long, ce qui n’est pas dire que j’en sache beaucoup.

Si vous découvriez autre chose comme gravures, dessins, etc… envoyez-les-moi. Je payerais je ne sais quoi pour avoir la reproduction d’une simple mosaïque réellement punique ! Je crois néanmoins être arrivé à des probabilités. On ne pourra pas me prouver que j’aie dit des absurdités. Si vous connaissiez aussi quelque bouquin spécial sur les mercenaires, faites-m’en part.

J’ai de temps à autre de vos nouvelles par Duplan. Resterez-vous à Paris tout l’été ? Je ne sais, quant à moi, l’époque où l’on m’y reverra. Dans quinze jours je vais me mettre à écrire. Priez pour moi toutes les garces du Pinde !

Adieu, mille bons souvenirs du père Gide[1] et à vous trente-six mille poignées de main.


  1. Éditeur.