Correspondance de Gustave Flaubert/Tome 6/1187

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Louis Conard (Volume 6p. 254).

1187. À SA NIÈCE CAROLINE.
Croisset, samedi, 3 heures. [17 juin 1871].
Mon pauvre Loulou,

Je suis attendri par le mal que tu t’es donné pour moi ! Le récit de ton excursion dans le logis de Mlle Duprat m’a fait rire. Comme le Lotus de la Bonne Loi est trop cher, je m’en prive ! Mais j’écris à Renan (rue Vaneau, 29) de me le prêter. Envoie-le chercher chez son concierge mardi prochain. Emballe-le proprement, de manière qu’il ne soit pas gâté, et expédie-le à Pilon. C’est, je crois, le plus sage.

J’ai fait faire tantôt à ta grand’mère un tour de terrasse. Elle est décidément mieux qu’il y a quinze jours.

Je t’attends toujours vers le commencement de juillet.