Correspondance de Gustave Flaubert/Tome 6/1289

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Louis Conard (Volume 6p. 368-369).

1289. À ERNEST FEYDEAU.
[Croisset, milieu d’avril 1872.]

Je suis trop écrasé et trop abruti pour t’écrire comme il conviendrait, mon cher bonhomme. Je veux seulement vous remercier, toi et Mme Feydeau, pour vos bonnes paroles.

J’ai abominablement souffert depuis quinze jours.

Je ne sais pas ce que je vais devenir et il m’est impossible de faire aucun projet, tant que nos affaires ne seront pas terminées. Ma mère a légué Croisset à Caroline et provisoirement je vais y vivre.

Quand je serai un peu remis de mes chagrins et de tous mes tracas, je t’écrirai plus longuement. D’ici là je t’embrasse.