Correspondance de Gustave Flaubert/Tome 8-9/1733

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Louis Conard (Volume 8p. 116).

1733. À MADAME TENNANT.
[Paris], samedi [4 mai 1878].
Ma chère Gertrude,

Je vous remercie du fond du cœur pour votre splendide cadeau. Rien ne pouvait me faire plus plaisir. Je contemple la fille en songeant à la mère. Quand verrai-je en nature l’une et l’autre ? Ne venez pas en France sans me faire un signe d’appel. J’y obéirai avec empressement.

Dans quelles rêveries m’entraîne ce portrait ! Trouville, le rond-point des Champs Élysées, votre séjour à Rouen, à l’hôtel, vous souvenez-vous ?, etc. Tout ce que j’ai eu de meilleur dans ma jeunesse ! Mais je n’avais pas besoin de portrait pour cela !

Adieu, ma chère Gertrude, ou plutôt à bientôt, n’est-ce pas ? Et croyez à l’inaltérable affection de votre vieil ami.