Correspondance de Voltaire/1721/Lettre 47

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Correspondance de Voltaire/1721
Correspondance : année 1721GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 33 (p. 59-60).
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47. — À M. THIERIOT.

1721.

J’irai à Châtenay, mon cher Thieriot, de dimanche en huit. Si vous êtes de ces héros qui préfèrent les devoirs de l’amitié aux caprices de l’amour, vous viendrez m’y voir. J’ai retrouvé votre livre vert ; Génonville vous l’avait escamoté. Renvoyez-moi ma lettre à M. de Fontenelle, et ses réponses. Tout cela ne vaut pas grand’chose ; mais il y a dans le monde des sots qui les trouveront bonnes : ce n’est ni vous ni moi. Adieu. J’ai été saigné de mon ordonnance : je m’en suis assez mal trouvé. Un médecin n’aurait pas fait pis. Renvoyez-moi vite les papiers que je vous demande. Adieu, mon cher ami.