Correspondance de Voltaire/1722/Lettre 67

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Correspondance de Voltaire/1722
Correspondance : année 1722GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 33 (p. 77).
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67. — À M. THIERIOT.

1722.

Vous m’inquiétez beaucoup, mon cher ami, de ne me point donner de vos nouvelles ; mon amitié en est alarmée. Je crains que vous ne soyez malade ; éclaircissez-m’en au plus vite. Je ne serai pas longtemps au Bruel. Je voudrais bien que quelque bon emploi vous eût nouvellement occupé et empêché de penser à moi ; je vous pardonnerais votre négligence par le plaisir que j’aurais d’apprendre que MM. Pâris auraient enfin fait quelque chose pour vous. Écrivez-moi donc un peu touchant vos affaires et les miennes ; vous savez qu’elles nous sont communes. Vous devez vous porter à merveille, car je jouis d’une santé parfaite.

Au Bruel, par Orléans, ce mercredi.