Correspondance de Voltaire/1738/Lettre 831

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831. — À M. LE LIEUTENANT GÉNÉRAL DE POLICE[1].
Ce 21 février 1738.

J’ai toujours eu une si grande confiance dans vos bontés pour moi que j’ai négligé de vous importuner au sujet du désistement que Jore remit entre vos mains et des papiers concernant cette affaire. Je fis tout ce que vous m’aviez prescrit dès l’instant que je le pus, et M. d’Argental m’a mandé, il y a plus d’un an, que vous étiez content.

Si vous vouliez bien ordonner, monsieur, à celui de vos secrétaires qui a les papiers en question entre les mains de me les renvoyer, je vous serais très-obligé. Je suis dans la nécessité de prendre toutes les sûretés possibles contre un homme tel que Jore, dont vous connaissez la scélératesse.

  1. Editeur, Léouzou Leduc.