Correspondance de Voltaire/1738/Lettre 917

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Correspondance : année 1738GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 34 (p. 551).
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917. — À M. L’ABBÉ MOUSSINOT[1].
Ce 7 (auguste 1738).

Mon cher abbé, je n’ai donc nulle nouvelle de ma caisse, comme je vous l’ai dit, et ce négligent Prault ne m’informe de rien.

Une caisse est partie aujourd’hui de Joinville, contenant mon portrait que vous remettrez à mon ami de La tour. (Je ne sais où est le bureau de ce coche.)

Vous êtes obligé, en conscience, de me faire graver autrement. Il faut qu’Odieuvre s’en mêle ; je donnerai cent livres ; la planche restera à Odieuvre ; j’aurai quelques estampes pour moi ; Latour conduira le graveur.

Ayez la bonté de transcrire et d’envoyer ce que vous trouverez ci-contre, sans perdre un instant. Cela m’est de la plus grande importance, et vous rendrez un vrai service à votre ami.

  1. Édition Courtat.