Correspondance de Voltaire/1739/Lettre 1054

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Correspondance de Voltaire/1739
Correspondance : année 1739GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 35 (p. 155).

1054. — À M. LÉVESQUE DE BURIGNY[1].
À Cirey, ce 4 février.

Si vous daignez, monsieur, prévenir les suites les plus cruelles d’une affaire dans laquelle plusieurs officiers de mes parents s’intéressent jusqu’à sacrifier leur vie, ayez la bonté d’obtenir une réponse de Saint-Hyacinthe, je vous en conjure. Il vous doit beaucoup ; il ne peut rien ou du moins ne doit rien vous refuser, et je crois qu’il n’osera point n’être pas vertueux devant vous : vous ne sauriez croire les obligations que je vous aurai.

Souffrez que je vous adresse cette lettre pour lui : le plus grand service que vous puissiez me rendre est de me faire avoir une réponse qui prévienne des suites qui seraient affreuses.

  1. Voyez la note sur la lettre 1049.