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Correspondance de Voltaire/1739/Lettre 1132

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Correspondance de Voltaire/1739
Correspondance : année 1739GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 35 (p. 244).

1132. — À M. LE COMTE D’ARGENTAL[1].

Eh bien, saint Michel, vous écrasez donc le dragon Desfontaines ! Grand merci, protecteur des justes !

Si l’abbé de Breteuil[2] est par votre moyen conclaviste de votre oncle, vous serez l’ange de tout le monde. Je peux vous assurer que M. le cardinal de Tencin ne peut s’attacher à un homme plus aimable, qui sache mieux ce qu’il faut savoir, et qui soit plus capable de faire ce qu’il faut faire.

Adieu, cher ange, je baise aussi le bout des ailes de votre angélique moitié avec bien du respect.

  1. Éditeurs, de Cayrol et François. Ces éditeurs ont réuni cette lettre à celle qui forme le n° 1098. Il y a là évidemment deux lettres distinctes. Pour la date de cette dernière, voyez les lettres de Mme du Châtelet à d’Argental du 12 et du 15 avril. Elle a été écrite nécessairement dans l’intervalle de ces deux lettres.
  2. Frère de Mme la marquise du Châtelet.