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Correspondance de Voltaire/1750/Lettre 2131

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Correspondance de Voltaire/1750
Correspondance : année 1750, Texte établi par Condorcet, GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 37 (p. 183).
2131. — À M. LEKAIN.
À Potsdam, ce 7 octobre 1750.

Que ne puis-je vous être bon à quelque chose, mon cher monsieur ! que ne puis-je être témoin de vos succès, et contribuer de ma faible voix à vous faire avoir les récompenses que vous méritez ! Je n’ai pas manqué d’écrire à Berlin (où je ne vais presque jamais) pour faire réussir la petite affaire que vous m’avez proposée. Si j’en viens à bout, je vous le manderai ; mais si vous ne recevez point de lettres de moi, ce sera une preuve que je n’aurai pas eu le bonheur de réussir. Ce ne sera pas assurément faute de zèle ; j’en aurai toujours un très-vif pour tout ce qui vous regarde, et vous pouvez compter sur l’estime et l’amitié de V.