Correspondance de Voltaire/1753/Lettre 2536
Je suis pénétré de vos bontés, monsieur, et je voudrais bien que ma mauvaise santé me permît de venir vous en remercier. Mme Denis vous fait les plus sincères compliments. M. le comte d’Argenson, qui n’écrit guère, m’écrit une lettre charmante dans laquelle il suppose que j’ai souvent l’honneur de vous voir : il me croit plus heureux que je ne suis.
Je crois avoir trouvé une occasion de faire partir mon ballot. Ainsi je vous supplie de vouloir bien le donner au domestique qui vous apportera cette lettre.
Si mon occasion manque, alors j’aurai recours à vos bontés ; on ne peut être plus sensible que je le suis à la bienveillance dont vous m’honorez. Je vous prie de compter sur le véritable et sincère dévouement de votre très-humble et très-obéissant serviteur. V.
- ↑ Éditeur, Th. Foisset.