Correspondance de Voltaire/1754/Lettre 2779

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Correspondance de Voltaire/1754
Correspondance : année 1754GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 38 (p. 249-250).

2779. — À M. LE COMTE D’ARGENSON[1].
À Colmar, le 13 août.

Permettez, monseigneur, qu’on prenne la liberté d’ajouter un volume à votre bibliothèque. Voici un petit pavillon d’un bâtiment immense, dont les deux premières ailes, qu’on a données très-indignement, ne sont certainement pas de mon architecture. Si je vis encore un an, je compte bien avoir l’honneur de vous envoyer tout l’édifice de ma façon. On verra une énorme didérence, et on me rendra justice. Votre suffrrage, si vous avez le temps de le donner, sera la plus chère récompense de mes pénibles travaux.

Mme Denis, ma garde-malade, et moi, nous vous présentons les plus tendres respects.

  1. Et non au marquis de Paulmy. — Voyez Mémoires du marquis d’Argenson. éditeur, P. Jannet, tome V, page 56.