Correspondance de Voltaire/1755/Lettre 2939
Correspondance de Voltaire/1755
2939. — À M. DE BRENLES.
Aux Délices, 18 juin.
J’attends votre prose[1], mon cher ami, et je vous envoie des vers[2]. Ils ne sont pas trop bons, mais c’est l’éloge de votre pays ; je le louerais de bien meilleur cœur, si j étais à Monrion avec vous. Je compte y aller dès que j’aurai arrangé quelques affaires que j’ai ici. Nous parlerons de l’affaire de Grasset, mais je n’aurai point de termes pour vous exprimer ma reconnaissance.
Mille tendres respects à la philosophe qui vous rend heureux et qui vous doit son bonheur. V.