Correspondance de Voltaire/1756/Lettre 3107

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Correspondance de Voltaire/1756
Correspondance : année 1756GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 38 (p. 541-542).

3107. — À M. PIERRE ROUSSEAU[1].
31 janvier 1756.

C’est avec un extrême plaisir, monsieur, que je vois les progrès de votre journal. Je vous supplie de me mander par quelle voie je peux vous envoyer le payement de la souscription de l’année. On m’a dit que M. Rousseau, citoyen de Genève, qui est actuellement à Paris, travaille avec vous à cet ouvrage. Je vous en fais mon compliment à tous deux. Je suis ici dans une petite solitude, presque sans livres et éloigné de mes papiers. Si jamais je trouve sous ma main quelque chose que vous vouliez honorer d’une place dans votre recueil, je me ferai un vrai plaisir de vous l’envoyer, mais vous n’aurez pas besoin de ce secours. Si vous avez l’inscription arabe dont vous parlez, je vous serai obligé de me la faire tenir. Au reste, monsieur, je n’ai que des grâces à vous rendre, mais le public vous aura encore plus d’obligations que moi.

J’ai l’honneur, etc.

  1. Publiée par M. Capitaine (Recherches sur les journaux liégeois).