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Correspondance de Voltaire/1756/Lettre 3170

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Correspondance de Voltaire/1756
Correspondance : année 1756GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 39 (p. 43).

3170. — DE CHARLES-THÉODORE,
électeur palatin.
Dusseldorf, ce 8 mai.

Je vous suis bien obligé, monsieur, du nouvel ouvrage que vous m’avez envoyé, et que j’ai lu avec bien du plaisir et de la satisfaction. Ces deux morceaux de poésie peuvent être mis au nombre de vos autres ouvrages, desquels on peut dire, à bien juste titre, l’axiome de Pope : Tout ce qui est est bien. En effet cela convient mieux à vos ouvrages, en particulier, qu’à l’espèce humaine en général.

Je serais bien charmé si la belle saison où nous allons entrer me procurait le plaisir de vous revoir à Schwetzingen cet été. Je compte y être au commencement de juin. Peut-être que le changement d’air fera du bien à votre santé. Sûrement je serai bien charmé de pouvoir passer bien des heures si utilement et si agréablement avec une personne de votre mérite. Soyez persuadé de l’estime avec laquelle je suis, etc.


Charles-Théodore, électeur.