Correspondance de Voltaire/1757/Lettre 3335

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Correspondance de Voltaire/1757
Correspondance : année 1757GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 39 (p. 190).
3335. — À M. DE BRENLES.
Jeudi, 10 mars.

Sæpe, promente deo, fert deus alter opem.
(Ovid., Trist., lib. I, eleg. ii, v. 4.)

Mon cher philosophe, un prêtre nous manque pour l’orchestre profane ; nous en avons un autre. M. d’Hermenches[1] a autant de ressources que de zèle pour notre tripot. Mais Dieu se venge : Baires est enroué ; Mme Denis ne peut pas parler. Cependant c’est pour demain ; recommandez-nous à la miséricorde divine.

Je vous remercie au nom de la bande joyeuse. Je ne suis guère joyeux, mais je me livre aux plaisirs des autres.


 :  : Post habui tamen illorum mea seria ludo.

Virg., ecl. vii, V. 17.)

Bonsoir, couple de sages, V.

  1. Constant d’Hermenches, l’aîné des fils du lieutenant général Constant de Rebecque. — Hermenches (ou Hermanches) est le nom d’une ancienne terre seigneuriale du pays de Vaud.