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Correspondance de Voltaire/1757/Lettre 3485

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Correspondance de Voltaire/1757
Correspondance : année 1757GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 39 (p. 326-327).

3485. — À M. LE COMTE D’ARGENTAL.
Aux Délices, 12 décembre.

Mon cher ange, voici le plus grand service que vous puissiez jamais me rendre. Je ne peux vous dire à quel point je m’intéresse à cette affaire. Il s’agit de gagner au conseil un procès qui paraît bien juste, et dont le succès dépend de M. de Courteilles[1]. C’est contre un receveur du domaine qu’on plaide ; et les descendants du grand Budée doivent l’emporter sur un receveur, quand ils ont la justice pour eux. Je vous demande, avec la plus tendre instance, de parler à M. de Courteilles avec la plus grande force. Je vous aurai une éternelle obligation.

MM. de Douglas, qui sont joints à MM. Budée[2] de Boisy, vous rendront ce billet.

  1. Intendant des finances.
  2. Un de ces MM. Budée, en 1758, vendit la terre de Ferney à Voltaire. (Cl.)