Correspondance de Voltaire/1762/Lettre 4920
4920. — À M. RIBOTTE[1],
à montauban.
5 juin 1762.
La personne à qui M. Ribotte écrit a fait pendant deux mois les plus grands efforts, auprès des premières personnes du royaume, en faveur de cette malheureuse famille, qu’il a crue innocente. Mais on les croit tous très-coupables. On tient que le parlement a fait justice et miséricorde. M. Ribotte devrait aller à Toulouse s’éclaircir de cette horrible aventure. Il faut qu’il sache et qu’il mande la vérité. On se conduira en conséquence. On lui fait mille compliments.
- ↑ Bulletin de la Société de l’Histoire du protestantisme français ; Paris, 1856, page 241.