Correspondance de Voltaire/1763/Lettre 5220
5220. — À M. DEBRUS[1].
(7 mars 1763.)
Bénissons Dieu tous ensemble, mon cher monsieur, car en vérité nous sommes tous de la même religion. Les huit juges de Toulouse n’ont plus d’autre chose à faire qu’à demander pardon à Dieu et aux hommes, et à venir arroser de leurs larmes les pieds de Mme Calas, si elle daigne le permettre.
Je ne serais point étonné que le roi lui-même ne fût aujourd’hui au conseil d’État ; il y a déjà été pour une affaire moins importante.
- ↑ Éditeur, A. Coquerel.