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Correspondance de Voltaire/1765/Lettre 6072

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Correspondance : année 1765GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 44 (p. 31).

6072. — À M. THIERIOT[1].
28 juillet.

C’est pour vous dire, mon ancien ami, qu’un inconnu qui signe Lachassaigne m’écrit qu’il a besoin d’argent. Il est commis, à ce qu’il dit, au bureau des Affiches. Il dit qu’il ira prendre ma réponse chez vous. Cette réponse est que je voudrais soulager tous ceux qui sont dans le besoin, mais que M. Delaleu a fait pour moi tant d’avances qu’il n’est pas possible que je lui en demande de nouvelles.

Je suis fort en peine de deux affaires qui doivent intéresser tous les honnêtes gens : il s’agit de la pension d’Archimède et de l’algarade qu’on a faite à M. de Beaumont.

Mlle Clairon vient demain chez moi. J’attends avec impatience mon philosophe Damilaville, et je voudrais bien que vous fussiez du voyage.

  1. Éditeurs, Bavoux et François.