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Correspondance de Voltaire/1766/Lettre 6467

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Correspondance : année 1766GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 44 (p. 394-395).

6467. — À M. DAMILAVILLE.
Du 23 auguste.

Mon cher frère, je ne sais rien. Tout est-il oublié ? Que dit-on ? Un petit paquet pour vous[1] et pour M. de Beaumont ne partira pas sitôt ; mais il partira. L’incluse, à laquelle je vous prie de donner cours, est pour un homme qui est honnête malgré sa profession. Je ne peux pas écrire aujourd’hui fort au long, parce que je suis un peu malade. Je n’ai point changé de sentiment, ni ne changerai. C’est ainsi que mon amitié pour vous est faite.

  1. La lettre 6462, dont se chargeait Mme de Saint Julien.