Correspondance de Voltaire/1767/Lettre 6981

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Correspondance : année 1767GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 45 (p. 350-351).
6981. — À M. EISEN.
À Ferney, 14 auguste[1].

Je commence à croire, monsieur, que la Henriade ira à la postérité, en voyant les estampes dont vous l’embellisez ; l’idée et l’exécution doivent vous faire également honneur. Je suis sûr que l’édition où elles se trouveront sera la plus recherchée. Personne ne s’intéresse plus que moi aux progrès des arts ; et plus mon âge et mes maladies m’empêchent de les cultiver, plus je les aime dans ceux qui les font fleurir. Soyez persuadé des sentiments d’estime et de reconnaissance avec lesquels j’ai l’honneur d’être, etc.

  1. Nous ne savons si cette lettre est ici bien à sa date. Les estampes d’Eisen furent faites pour l’édition de la Henriade qui parut en 1770. (G. A.)