Correspondance de Voltaire/1768/Lettre 7156

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Correspondance : année 1768GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 45 (p. 511).
7156. — À CATHERINE II.
29 janvier.

Madame, on dit qu’un vieillard, nommé Siméon, en voyant un petit enfant, s’écria dans sa joie : Je n’ai plus qu’à mourir, puisque j’ai vu mon salutaire[1]. Ce Siméon était prophète, il voyait de loin tout ce que ce petit Juif devait faire.

  1. Luc, ii, 30.