Correspondance de Voltaire/1769/Lettre 7502

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Correspondance : année 1769GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 46 (p. 284).
7502. — À M. DUPONT.
À Ferney, 13 mars.

Mon cher ami, il faut que je vous dise que je ne sais ce qu’est devenu M. Roset. Ce fut un avocat, nommé M. Surleau, qui me paya le dernier quartier. Roset est il encore chargé de la régie de Richwir ? ne l’est-il plus ? est-il dans le pays ? est-il mort ? est-il vivant ? À qui dois-je m’adresser pour la fin du mois où nous sommes ? Je vous prie de vouloir bien m’en informer.

Je crois que M. le duc de Choiseul va faire bâtir, dans mon voisinage, une ville où la tolérance sera établie[1]. Je verrai enfin les fruits de ma prédication. Les jésuites n’étaient pas de si bons missionnaires que moi. Les choses ont bien changé. Que ne puis-je avoir la consolation de causer avec vous !

Je vous embrasse, mon cher ami.

Voltaire.
  1. Voyez la lettre 7457.