Aller au contenu

Dictionnaire apologétique de la foi catholique/Dogme (Conclusion)

La bibliothèque libre.
Dictionnaire apologétique de la foi catholique
Texte établi par Adhémar d’AlèsG. Beauchesne (Tome 1 – de « Agnosticisme » à « Fin du monde »p. 597-600).

Conclusions

Nous résumerons cette étude et ménagerons la 1179

DOGME

1180

solution de quelques objections (rigueur d’un jougintellectuel, imprécision relative du donné révélé, formalisme d’une tradition qui se répète, d’un magistère extérieur entre l’àme et Dieu, rigidité d’une règle unique de pensée, etc.), en invitant le lecteur à examiner quel a pu être, dans’son ensemble, le plan divin.

XIX. Economie de la révélation. — A. Le but. — Sans doute, la Révélation a pour but de nous faire mériter, par un surcroit d’obéissance intellectuelle, un surcroit de récompense intellectuelle : au prix de la foi sans voir, la vision face à face de Dieu. Mais, en ajoutant à nos charges. Dieu ajoute à nos ressources.

Il vise à secourir la raison humaine, en appuyant de son témoignage les mérités capitales, qu’elle pourrait découvrir, mais qu’elle est exposée à révoquer en doute ou à étouffer, cf. II. i°, col. 1122.

Il veut nous honorer, en nous faisant part de ses vues, pour que notre collaboration soit consciente, comme celle des amis, non aveugle, comme celle des esclaves, Joa., xv, 15, cf. col. 1189, b.

Dans les systèmes hétérodoxes, il en va tout autrement.

B. Le moyen choisi. — C’est l’incarnation de la Pai’ole divine et sa promulgation progressive. Par l’une, Dieu nous ménage le témoignage de nos sens ; par l’autre, il assure à jamais la collaboration du travail humain.

a. Incarnation. — Que l’on étudie la révélation, à son premier stade.

Dans le Maître, union intime, personnelle, de l’homme et de Dieu, c’est-à-dire toutes les prérogatives de la divinité. Col., ii, 3, dans toutes les faiblesses de l’himianité, le péché seul excepté, Ilehr., iy, 15, — Les disciples sont instruits par sa prédication, mais la persuasion qui les amène à la foi, c’est le Père qui, par l’Esprit, la produit lentement en eux, Joa., VI, 44 Ces dispositions commandent la suite des temps.

Le Maître, avant de partir, se substitue lïlglise, c’est-à-dire la hiérarchie sensible du collège apostolique, Luc, X, 16, toutes les faiblesses de l’himianité dans chacun de ses membres, mais avec le privilège divin de l’infaillibilité, pour le corps entier.

L’objet de la foi reste indéfiniment le même : de nouveaux mystères ne sont plus révélés, col. 1 169, 2°.

Les conditions de la foi demeurent identiques : Dieu n’exige de tous que l’adhésion aux dogmes qui lui sont connus ; il se contente pour le reste d’un acquiescement de principe à toutes les vérités encloses dans ces chefs de doctrine et dans l’enseignement de l’Eglise (foi implicite). Par cette disposition sont justifiés devant Lui ceux qui ont professé de bonne foi des erreurs insoutenables. Cf. S. Vincent DE Lérixs, Common. I, c. vi, P. /,., t. L., col. 6/|6 ; S. Augustin, De catech. vud., c. viii, P. L.^ t. XL, col. 31g.

Le mode de révélation se poursuit toujours semblable : une voix extérieure qui prêche, écho indéfiniment prolongé de celle du Sauveur, Luc, x, 16 ; une voix intérieure qui convainc, celle-ci amenant à agréer celle-là. / Cor., iii, 6, 9 ; I Joa., 11, 20, 27 ; S. Augustin, In Joa., Ir. xcvi, n. 4, P. L., t. XXXV, col. 1876 ; tr. xcvii, n. i, col. 1877, S. Grégoire, HomiL in Evang., 1. II, hom. xxx, n. 3, P. L., t. LXXVI, col. 1222, Voce sua foiis etiain per apostolos insonat, sed corda audientium per seipsum interius illustrât : Moral.. 1. XXVII, n. 41 sq., col. 422 sq. ; 1. V, c. xxviii, n. 50, t. LXXV, col. 700.

La révélation est donc close, si l’on parle de son objet matériel, le dépôt primitif ; toujours continuée,

si l’on entend l’action révélatrice de la Trinité dans l’àme de chaque fidèle.

Pourquoi cette association d’éléments spirituels et matériels ?

A première vue, cela semble du formalisme, une matérialisation du culte « en esprit et en vérité ». A considérer l’histoire, on voit ceux qui ont méprisé l’humanité du Christ demeurer dans les ténèbres, et ceux qui se sont séparés de l’Eglise sensible tomber bientôt dans le fidéisme, dans l’illuminisme, dans toutes les fantaisies du sens privé. A réfléchir siu* le fait, on en perçoit la cause. L’homme n’est ni pur esprit, pour voir Dieu face à face, ni animal, poui* ne pouvoir lire ses perfections dans celles des créatures et reconnaître son action derrière celle des causes finies. Il n’y a donc pour lui de certitude proportionnée, vraiment humaine, que celle qui s’appuie sur le sensible.

C’est pour ce motif que le Verbe s’est fait voir, entendre, palper, I Joa., i. 1.

Pour la même raison, il reste incarné en quelque sorte dans l’Eglise sensible et dans l’Ecriture. Il y a là deux agents matériels, de tous points inefficaces à nous révéler Dieu, sans la lumière intérieure, mais avec lesquels il faut rester en contact, dont il faut accepter la surveillance rigoureuse, si l’on veut garder la certitude humaine qu’on reste dans « la Voie, la Vérité et la Vie ».

L’Eglise est astreinte à une servitude analogue, puisqu’elle ne peut compter sur des révélations nouvelles, ni sur un « sens prophétique » spécial, qui lui permette de trancher, sans étude, de l’erreur et de la vérité ; son passé la lie, les documents du passé la jugent, et elle ne peut rien faire sans les interroger, col. 1 173. — C’est sa faiblesse ; et c’est une sécurité.

b. Révélation progressive. — Assurant aux facultés humaines ce contrôle précieux du sensible. Dieu leur demande encore lapins grande collaboration possible.

Le Sauveur n’a pas enseigné aux pécheurs de Galilée les notions d’hypostaseet de nature, de substance, d’accident et de mode ; il s’est servi des mots courants, les seuls intelligibles aux « petits », qui devaient en vivre. Matt., xi, 25 ; Luc, x, 21. Cet enseignement tout populaire, en une forme toute concrète, dont Jésus formait le centre et l’histoire évangélique la trame, impliquait une théologie complète ; mais, si elle était vécue tout entière, dès ce moment, elle n’était pas rédigée. Le jour où l’on a voulu l’écrire, préciser les points obscurs, répondre aux objections, montrer les convenances et l’harmonie des dogmes, les plus perspicaces des docteurs ont pu comprendre | qu’il y avait là du travail pour des siècles.

N’ayant rien dit des sciences naturelles, n’ayant canonisé aucune métaphysique, la révélation laissait la raison libre sur son terrain propre et lui abandonnait le soin d’accorder le dogme avec les sciences et la philosophie de chaque époque : c’était l’obliger à les étudier, à chaque époque.

L’obscurité relative des textes et des documents laissait place à la critique, et, l’obstination venant s’y adjoindre, aux hérésies. Ce n’était pas un mal en soi, si l’Eglise était là pour garantir la mérité, Luc, x, 16 ; si quiconque est au Christ ne pèche pas. I Joa., iii, 6 ; si quiconque quitte l’Eglise prouve qu’il n’était pas de l’Eglise, / Joa., 11, 19. Et ce n’était pas sans utilité :

« Dans les temps éloignés où le dogme prit naissance, 

dit Joui-FROY, on’l’adopta parce qu’il parut vrai… Mais les enfants des premiers convertis commencèrent à admettre le dogme sans vériŒr ses titres… la foi se tourna en habitude… le moment vient où tout sentiment de sa vérité est éteint dans les esprits. » Mélanges philos., 4® édit., p. i. C’est pour cela qu’il fallait des hérésies.

« ; USl

DOGME

1182

Au surplus, voici comment se corrige ce qu’il peut y avoir de trop rigide dans les dispositions précédentes.

C. Latitudes. — Au-dessus de l’intelligence rudimentaire des dogmes, il y a, de l’aveu des docteurs catholiques, une intelligence plus haute, celle qui explicite le contenu de chaque vérité’, et surtout celle qui en pénètre plus à fond le sens et la valeur religieuse, à peu près comme les notions l’eçues dans l’enfance prennent, après expérience personnelle, une évidence qui équivaut à une révélation, non crescitiir spatiosa mole, dit S. Augustin, sed intelligentia luminosa, In Joa., tr. xcvii, n. i, P. L.. t. XXXV, col. 1878 ; etsi non uudiunt amplins, intelli giint amplins, tr. xcviii. n. 2 sq., col. 1880 sq. et le S. Docteur observe que l’Apôtre en disant : Si quis vohis evangelizaverit prætev id quod accepistis anathema sit, Gal., i. 9. a bien spécifié : non ait plus quant sed præter quant, excluant ainsi non une prédication plus élevée, mais un enseignement contraire, ibid., n. j, col. 1884.

Bien au delà de cette connaissance plus parfaite, commence la connaissance mystique, jusqu’à atteindre des vérités qu’aucune langue humaine ne peut traduire. // Cor., XII, 4 ; S. Augustin, op. cit., n. 8, col. 1885. De ce côté, le développement du dogme demeure, au moins pour l’individu, indéfiniment ouvert

Seulement, voici par où se maintient l’économie du plan dÏA’in.

Cette illumination supérieure est promise à l’action sainte, non à la subtilité dialectic|ue, à la vertu, non au talent. C’est justice.

De plus, elle reste, de droit, sous le contrôle de l’Eglise hiérarchique. A celle-ci de dire si l’illusion ne s’y mêle pas. Son critère est jsimple : il lui suffit de voir si la continuité entre cette ascèse et cette science plus hautes et la science et la morale de la révélation première est bien sauvegardée. C’est le principe du bon sens : il n’y a de progrès que dans l’identité, ou, sous une forme plus concrète : il n’y a d’autre fondement possible que le Christ des apôtres, / Cor., III, 11 ; XII, 3 ; S. Augustin, op. cit., tr. xcaiii, n. 6 sq. col. 1883 sq. Pour ces motifs, tous les auteurs mystiques renvoient les âmes au magistère extérieur de l’Eglise ; après examen, celle-ci respecte ce mystère de prédilection et laisse l’àme seule à seul avec son Dieu. ScinvALM, O. P., Le respect de l Eglise pour l action intime de Dieu dans les âmes, liei’ue Thomiste, 1898, t. VI, p. 707 sq. Voir Révélations privées.

Telle j)arait être l’économie de la révélation. Sans iloute, on n’est pas assez sûr de bien lire les faits, pour dire : « Voilà le plan de Dieu. Admirez cl croyez ! » — Nous croyons pour d’autres causes. Mais à considérer ainsi le dévelop|)ement des dogmes, on découvre une conciliation singulière de <|ualités opposées, telle, seiuble-t-il, qu’elle doit se prochiire, si l’Infini entre en contact avec notre mondt ;  : continuil ( d’idée et, en ce sens. immutal)ilité qui convient aux pensées divines ; mutabilité et ])rogrés qui marquent les élal)orations liumaines ; fermeté dans l’articulation du vrai, et réserve (|ûi la réduit à l’indispensable, pour secourir notre activité, sans la siq)primer ; uniformité (hms l’essentiel, jjarce que Di »’ii est « Voie, Vérité, Vie » unir|ues. et variété dans l’accessoire, parce qu’il est l’Inlini, quant aux ressources de sa providence et aux richesses de sa condescendance.

C’en est assez, au moins, pour se refuser absolument à préférer ces conceptions, assez simplistes en somme, du rationalisme : une révélation individuelle

sans contrôle, ou purement affective sans idée définie, ou une morale sans dogme, ou un dogme, mais en phrases invariables de je ne sais quel métal qui déjoue les arguties de tous les intellectuels, ou malléable au contraire au gré des derniers penseurs à la mode.

Sagesse pour sagesse, mieux Aaut celle que nous entrevoyons à travers les obscurités de la foi. Et mieux vaut, comme règle de conduite, celle de toute l’antiquité chrétienne : union indissoluble au Saint-Esprit par l’Eglise ; ubi enim Ecclesia, ibi Spiritus Dei, et ubi Spiritus Dei, illic Ecclesia et omnis gratin : Spiritus autem Veritas. S. Iréxée, Ady. hacres., 1. III, c. XXIV, n. ï, P. G., t. VII, col. 966, S. Augustin, In Psal. Liv, n. 24, P. L., t. XXXVI, col. 644 Bibliographie

I. Le mot : Suicerus, Thésaurus ecclesiasticus, in-fol., Amsterdam, 1682, p. 984 scj. ; cf. H. Estienne, dans son Thésaurus ling.græc. ; Heinrich, art. Dogma, dans le Kirclienlexicon, in-8°, Fribourg-en-Br., 1884, p. 1879 sq. ; Goodspeed, Index patristicus, in-8’^. Leipzig. 1907, p. 56 sq. ; Schûtz, Thomaslexi con, in-8’J, Paderborn, 1896, sa-t. Articulus, Dogma…

II. Histoire des théories modernes. — A. Auteurs protestants plus importants : Lichtenberger, Histoire des idéesreligieusesen Allemagne, Paris, 1888 ; O. Pfleiderer, De-elopment of theology in Germany since Kant, and its progress in Great Britain since 18’J5, in-8’^ Londres. 1890 ; éd. alleni.. Die Entwicklung der Theol., Fribourg-en-Br., 18gi ; Eyolution of theology and other essays, in-S", Londres, 1900 ; A.Bertrand, La pensée religieuse au sein du protestantisme libéral, Paris, igoS ; J. Réville, Le protestantisme libéral, Paris, 1908 ; E. Doumergue, Les étapes du fidéisme, Paris, s. d. ; Mme Coignel, L’évolution du protestantisme français au XIX" s., in-16, Paris, 1908, etc.

B. Auteurs catholiques. — Sur le mouvement protestant. Ch. Bénard, danslai ?<’t7<cecc/es. de Metz, février-juillet 1898 ; surtout G. Goyau, L’Allemagne religieuse, Le protestantisme, 2’éd., in-12, Paris, 1901 ; pour le protestantisme français, les chroniques de MM. Dudon et Portalié dans les Etudes, de M. Bricout dans la Bey. du clergé français.

Sur le mouvement catholique : J. Vacant, Etudes théologiques sur le Concile du Vatican, in-8°, Paris, 1895, t. 1, p. 61-1 45 ; Bellamy, Histoire de la théol. cathol. au A7A> s, , in-8>', Paris, 1904 ; J.-V. Bainvel dans in Siècle, in-fol., Paris, 1900, t. III, p. 15318’j ; G. Goyau, L Allemagne religieuse. Le catholicisme, in-12, Paris, 1906 sq. ; de Grandmaison, dans la Bévue prat. d apolog., 1908, t. Vl. p. 5s(i., 81 sq.

III. Existence du dogme. — Cathol. : A. M. Weiss, O. P., Die religiose Gefahr, 3* éd., in-12, Fribourgen-Br. , 1904, P- 148 sq. ; cf. 69 S(i., 87 sq., 460 sq. ; D. M. Baltus, O. S. B., I.e christianisme sans dogmes, dans la Bévue bénédictine, 1899, t. XVI, p. 563-575 ; de Grandmaison, l.a religion de l Esprit, dans les Etudes, 1904, t. C, p. 15s([., 165s(i. ; Mgr BatilTol. L Eglise naissante, in-i>, Paris, 1909, p. 80 s([., 146 sq.’, 160 s([., 190 s(|. ; Lebreton. Histoire des origines du dogme de la Trinité, in-S", Paris, 1910.

IV. Valeur de vérité et de vie. — Voir les réponses à l’article de M. Le Roy, Qu est-ce quun dogme ? dans la Quinzaine, 1905, p. 502 sq., spé1183

DOLET (ETIENNE)

1184

cialement Wehrlé, dans la Revue biblique, igoS. t. XIV, p. 323 scx. ; de Grandniaison, dans le Bulletin de liitér. ecclés., igob, p, 187 sq., 1906, j). 21 sq. ; Portalié, dans les Etudes, 1906, l. GIV, p. 1^5 sq., 318 sq. ; J. Lebreton, dans la Re^ prat. d apol., 1907, t. IV, p. 193 sq. Pour les iirésupposcs philosophiques du système, J. de Tonquédec, La notion de Vérité dans la Philosophie Aou^’elle, dans les Etudes, 1907, 1. ex, CXI, CXII. et in-16, Paris, 1908.

Sur le pragmatisme, G. Michelet, dans la Re<>-ue du Clergé, t. XLIX, p. 5 sq., 337 ^*^I- ^^ Dieu et l’agnosticisme contemporain, in-12, Paris, 1909.

Sur le sjiubolo-fidéisme et le modernisme, J. Lebreton, L Encyclique et la théologie moderniste, dans les Etudes, 1907, t, CXIII, p. ^97 sq., et in-16, Paris, 1908 (trad. angl. et ital.). Conférences apologétiques, par MM. Bourehany, Périer, Tixeront, Paris, 1910 ; notamment llle conférence.

Voir la bibliogTaphie des articles Expérience

RELIGIEUSE, ImMAXEXCE, PRAGMATISME.

V. Dogme et théologie. — Sur la distinction des deux. Chr. Pesch, Institutiones propæd. ad S. Theol., 3"= éd., iu-8°, Fribourg-en-Br., 1903, p. 16 ; Scheeben, trad. Belet, La Dogmatique, in-8°, Paris, t. I, p. 552. Pour plus de détails sur la méthode théologique et la justification de la théologie scolastiquc, Aoir les commentateurs de S. Thomas, in I, q. I : Vasquez, Valentia, Billuart, Toiu-nely… ; cf. Cano, De locis theol. ; sur la pensée des Pères, cf. Pctau, Dogm. theol., in-4°, Paris, 1865, t. I, prolegom. , p. I sq. ; Thomassin, Dogm. theol., in-4°, Paris, 1868, t. V, prolegom., p. i sq. Cf. Bainvel, De Magisterio viyoet Traditione, in-8°, Paris, 1905, bibliogT., p. 150, 151 ; Gardeil, O. P., Le donné révélé et la théol., in-12, Paris, 1910, p. 187 sq. ; Vacant, Dict. de théol. cath., art. Dogmatique, col. 1522 sq.

VI. Dogmes et foumlles. — De Régnon, Etudes de théol. positive, in-8°, Paris, 1892, t. I, jî. 1-49.. 2^9 sq. ; de Grandniaison, dans les Etudes. 1898, t. LXXVI, p. 341 sq., 478 sq. ; de la Taille, ibid., 1904, t. CI, p. 51 I sq, ; Gardeil, dans Rev. Thomiste, igo4, t. XII, p. 48 sq. ; Lebreton, dans Rev. prat. d’apol., 1907, t. IV, ji. 194-199 ; 527-535 ; Garrigou-Lagrange, Le sens commun, la philos, de l être et les formules dogmatiques, Paris, 1909, et Revue Thomiste, 1908, p. 164 scj., 259 sq.

VII. Développement du dogme (études dogmatiques). Indications bibliographiques darts le Kirchenle.ricon, t. III, p. 1903 sq., art. DogmenenUvicklung ; Kihn, Encyclopadie u. Méthodologie der Théologie, in-8°, Fribourg-en-Br., 1892, p. 376 sq.

Dans l’aire d’influence de Xewman, Darboy, dans le Correspondant, 1848, t. XXIII, p. 284 sq. ; Mgr Goux, Du développement des dogmes dans la doctrine catholique, in-8, Paris. 1858 ; de la Barre, La vie du dogme, in-12, Paris, 1898 ; W. Ward, Prohlems and Persans, in-8’J, Londres, 1903 ; Brunetière, dans le Correspondant, 1902, t. CCIX, p. 393 sq.

Plus proches de Franzelin, Klcutgen, S. J., Théologie der Vorzeit, 5 in-8’Miinster, 1867-74, 2^ éd., t. V, diss, VI, p. 334 sq. ; Sclieeben, Ta dogmatique, t. I, p. 51 sq., 401 sq. ; cf. 633 sq. ; Hurter, S. J., Theol. dogmaticæ compendium, 9’éd., Inspruck, 1896, t. I, n. 147-153 ; Vacant, Etudes théol. sur les Constit. du Concile du Vatican, t. II, p. 281-320 ; M. Prunier, Evolution et immutabilité de la doctrine religieuse de l’Eglise, in-16, Paris, s. d. ; Billot, S. J., De sacra traditione contra novam hae resim evolutionismi, in-80, Rome, 2’éd., 1907 ; Fontaine, S. J., La théologie du N. T. et l’évolution du dogme, in-12, Paris, 2’éd., 1907 (trad. ital.).

Eclectiques, J, V. Bainvel, De magisterio vivo et traditione, p. 117-150 ; B. AUo, O. P., Foi et systèmes, in-12, Paris, 1908 ; de Grandniaison, Le développement du dogme chrétien, dans la Rev. prat. d apol.. 1908, t. V, p.521sq., t. VI, p. 5 sq., 81 sq., 401 sq.. 881 sq. ; Gardeil, O. P., Le développement du dogme, dans la Rev. des se. philos, et théol., 1909, p. 447 sq., et Le donné révélé et la théol., 13. 151 sq.

H. PlXARD.