Dictionnaire de théologie catholique/MARTIN D’ALNVICK

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É. Longpré
Letouzey et Ané (Tome 10.1 : MARONITE - MESSEp. 109).

5. MARTIN D’ALNVICK, fut le 32e lecteur franciscain à l’Université d’Oxford. Analecta franciscana, Quaracchi, 1885, t. i, p. 270. Le 26 juillet 1300, il est au nombre des frères mineurs pour lesquels le provincial d’Angleterre, Hugues de Hertepol, sollicite de l’évêque de Lincoln, Jean Dalderbey, l’autorisation d’entendre les confessions au couvent d’Oxford. A. Wood, Historia et antiquitates universitatis Oxoniensis, Oxford, 1674, t. i, p. 79. Une indication du ms, lat 1424 de la Bibliothèque d’État de Vienne établit que les seize questions sur la puissance ordonnée et absolue de Dieu, ajoutées dans le ms. Chigi B. VIII, 114 au Commentaire sur le Ier livre des Sentences de Guillaume de Ware sont de lui. Il est certain qu’il rédigea lui-même un ouvrage sur le Livre des Sentences, car Jean de Reading, l’un de ses successeurs à Oxford, cite son sentiment sur le caractère pratique de la théologie dans son Commentaire inédit, conservé dans le cod. Conv. Sopp. D. IV, 95, fol. 102 r°, de la Bibliothèque nationale de Florence. Peut-être est-il aussi l’auteur d’un groupe de Questions ajoutées au Commentaire sur le IIe livre des Sentences de Guillaume de Ware et contenues uniquement, semble-t-il, dans le ms. Plut. 31, dext. 1, fol. 151r°-157r°, de la Bibliothèque Laurentienne de Florence, avec la note suivante : Hic terminantur quæstiones Wari quas dixit super 2 libro : reliqua sunt addita ab alio usque in finem secundi. M. A. Little, The Grey Friars in Oxford, 1892, p. 164, a aussi signalé que le cod. lat. 4698, fol. 36-87, de la Bibliothèque d’État de Vienne contient plusieurs écrits sur la logique attribués à Martin l’anglais, sans toutefois se prononcer sur le bien fondé de cette attribution

É. Longpré.