Dictionnaire de théologie catholique/MESSE VII. La messe dans l'Eglise byzantine après le IXè siècle. I. Doctrine des théologiens de l'époque byzantine

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Dictionnaire de théologie catholique
Texte établi par Alfred Vacant, Eugène Mangenot, Émile AmannLetouzey et Ané (Tome 10.2 : MESSE - MYSTIQUEp. 19-21).

VII. LA MESSE DANS L'ÉGLISE BYZANTINE APRÈS LE IXe SIÈCLE.


I. Doctrine des théologiens de l'époque byzantine.
II. Controverses sur le sacrifice de la messe (col. 1336).
III. Doctrine des théologiens gréco-russes de l'époque moderne (col. 1343).

I. Doctrine des théologiens de l'époque byzantine. —

Pas plus sur le sacrifice de la messe que sur la plupart des autres questions dogmatiques, les théologiens de l'époque byzantine ne font notablement progresser par des spéculations originales l’intelligence de la doctrine traditionnelle. Ils se contentent généralement de répéter les affirmations des anciens Pères.

Ceux qui méritent le plus d’attirer l’attention sont les commentateurs de la messe byzantine. Quatre principaux commentaires nous sont parvenus : celui de Théodore, évêque d’Andida, au xiie siècle ; celui du Pseudo-Germain, dont le texte actuel a subi plusieurs remaniements s'échelonnant entre le ixe et le xiii 8 siècle ; celui de Nicolas Cabasilas, au xive siècle et celui de Siméon de Thessalonique, au xv. Nous laissons de côté le court traité du pseudo-Sophrone, publié par Mai dans le t. iv du Spicilegium romanum, Borne, 1840, p. 31-48, et reproduit par Migne, P. G., t. lxxxvii b, col. 3981-4002. Ce n’est qu’une compilation, qui emprunte beaucoup à Théodore d’Andida, et n’a rien qui ne se trouve dans le Pseudo-Germain.

1° Dans sa TcpoŒwpîa xecpavat.û8r ( < ;, P. G., t. cxl, col. 417-468, Théodore d’Andida commence par déclarer que les rites accomplis dans le saint sacrifice ne sont pas seulement la représentation, Timoç, de la passion, de la sépulture et de la résurrection du Sauveur, comme le déclarent beaucoup de ceux qui sont revêtus de la dignité sacerdotale, mais qu’ils symbolisent aussi toute la vie du Sauveur, tout le mystère de Yéconomie. Cette idée, Théodore n’est pas le premier à l’exprimer : nous l’avons déjà trouvée expressément formulée dans certaines liturgies, et saint Théodore le Sludite avait déjà dit avant lui que la messe est la récapitulation de toute l'économie,

avyx.zqxt’ka.'MûGi.ç, -rrjç ôXr, ç olxovojjiaç toSe to (xuo-ty ; piov, Antirrhet. I adv. Iconomachos, P. G., t. xcix, col. 340 C. En fait, elle est commune chez les théologiens byzantins. C’est d’après cette conception que l'évêque d’Andida interprète les diverses formules et cérémonies de la messe byzantine. Il y trouve le symbole des divers mystères de la vie de Jésus, depuis sa conception virginale et sa.naissance jusqu'à sa glorieuse ascension. Écrivant avant la controverse sur l'épiclèse, il manque de précision sur la forme de la consécration, mais il insinue assez clairement, col. 452-453, que l'épiclèse du Saint-Esprit a pour but d’exprimer la coopération de toute la Trinité au mystère de la transsubstantiation. Jésus est à la fois le prêtre et la victime du sacrifice, et les prêtres visibles tiennent sa place à l’autel, to toù (j.£ydtXou àp/ispscoç cpÉpouai 7TpôacoTTOv. Col. 456 A.

2° Du traité du PseudoGermain, intitulé 'IaTopla ÈxxXr]cuaaTt.xY) xal (xucttixï) Oscopîa, P. G, t. xcvni, col. 383-454, il existait déjà au ixe siècle une première rédaction, qu’Anastase" le Bibliothécaire a connue et qu’il a traduite en latin. Cf. S. Pétridès, Traités liturgiques de saint Maxime et de saint Germain traduits par Anastase le Bibliothécaire, dans la Revue de l’Orient chrétien, 1905, t. x, p. 289-313, 350364. Cette première ébauche est tout entière d’ordre symbolique. Elle abonde en affirmations dogmatiques. Donnons-en quelques-unes dans la traduction même d’Anastase. De l’autel il est dit : Sacra mensa est ubi in sepultura sua posilus est Christus, in qua superjacet verus et cœlestis panis Christus mijstico et incruento sacriflcio vivens hostia factus ut homo, qui et carnem suam et sanguinem in escam vitse œternse proposuit fidelibus. Revue de l’Orient chrétien, loc. cit., p. 310. Le vin mélangé d’eau symbolise le sang et l’eau qui coulèrent du côté du Sauveur percé par la lance. P. 352.

Le Pseudo-Germain écrit à une époque où la préparation des oblats, telle que nous l’avons décrite col. 1330, existait déjà. Il s’arrête à ces cérémonies d’un symbolisme si réaliste. Mais ce n’est pas seulement la passion et la mort du Sauveur qu’il voit dans les rites liturgiques. Il y trouve aussi des figures des autres mystères de la vie de Jésus. Pour lui, comme pour Théodore d’Andida, la messe est la représentation de toute Fécononomie de notre salut : Coucha est in similitudinem speluncæ, quæ fuit in Bethléem, in qua ncdus est Christus, et in similitudinem speluncæ in qua sepullus est. P. 309. — Quod summus sacerdos populum signât, venlurum Christi secundum demonstrat adventum, in sex millesimo quingentesimo anno futurum ( = 992), per computum digitorum ostendens sex millenarium quingenlenarium numerum. P. 357. Dans le traité interpolé, tel qu’il existe déjà au xive siècle, nous trouvons un passage très explicite sur Jésus-Christ, prêtre principal du sacrifice de la messe, continuant à exercer actuellement son sacerdoce : « Il ne s’est pas contenté de s’offrir et de s’immoler une seule fois pour cesser ensuite d’exercer son sacerdoce, mais par celui-ci, qui est perpétuel, il est le ministre de notre liturgie, se montrant par là notre avocat auprès de Dieu pour l'éternité, selon qu’il est écrit : « Tu es prêtre pour l'éternité ». Aussi, les fidèles ne doivent concevoir aucun doute sur la sanctification des dons pas plus qu’au sujet des autres sacrements, bien qu’ils s’accomplissent selon l’intention et aux prières des prêtres, où yàp arra !  ; ÉaoTÔv TtpooayaY^ xal Gùaaç, È7Taùo-aTO ttjç îepwa’jvvjç, àXXà 81r, vexeï zaù-ïfi XeiTOUpYeï ttjv XEiToiipylav r^ûv. » P. G., t. cit., col. 433 D. Cela n’empêche pas le compilateur d’attribuer ensuite le changement des dons à l’intervention du Saint-Esprit, col. 436-437, car, comme beaucoup d’autres Byzantins, il ne se pique pas de logique.

Plus loin, col. 453, il déclare que Jésus-Christ « donna son propre corps et qu’il versa son propre sang et mélangea la boisson de la Nouvelle Alliance, en disant : Ceci est mon corps et mon sang rompu et versé pour la rémission des péchés, to ÏSiov acô[j.a 8é80>xe xal ÏSiov aï(i.a è^éyee…, Xéyow Toùro èo-ti. to gô>[j.& ligu xal tô ady.i (xou. » Remarquable aussi est l’opposition qu’il établit, col. 450 CD, entre l’immolation mystique que le prêtre opère à la prothèse en découpant avec la lance l’Agneau dans la irpocrtpopâ, et l’immolation quasi-sanglante qui se produit à la consécration : La communion du prêtre sous chacune des espèces séparément « montre que le divin Agneau est encore rouge du sang répandu à la divine et vivifiante immolation de la victime spirituelle, immolation que le prêtre avait faite mystiquement à la prothèse, oùSèv àXXo 8y)XoT si (i.r) oâfxaTw&T) Sri sîvat tÔv Gstov à|jivôv àno ttjç Gslaç xal Çcoïjepôpou acpaY ?i< ; toû votjtou GûfxaToç, ! qv ô îepeùç STceTcoiTJxei u.uotixojç Iv tîj

7Tpo6é<T£l ».

3° De tous les commentaires de la messe byzantine le plus original, le plus pieux et le plus doctrinal est sans contredit celui de Nicolas Cabasilas, 'Epu^veta ttjç Gelaç XsiToupYÏaç, P. G., t. cl, col. 367-491. Comme ses prédécesseurs, Cabasilas voit dans l’ensemble des cérémonies de la messe une représentation symbolique de tout le mystère de l’incarnation et de la rédemption, èv ttôccti tolç imà twv lepécov 8tà 7râa7]ç ttjç tsXetyjç upaTTOfiévoiç 7) olxovofiia toù acoTTJpoç (Tv ; (j.aîv£Tat, col. 369 D ; cf. col. 372 B. Plus clairement qu’aucun autre, il distingue l’acte central du sacrifice de ce qui le précède et de ce qui le suit. Cet acte central, c’est la consécration des dons, c’està-dire leur changement au corps et au sang du Sauveur. Voilà ce qui, d’après lui, constitue vraiment le sacrifice et annonce la mort du Sauveur, sa résurrection et son ascension, ô fi.èv yàp tcov Swpwv à.yia.Gib< ; auTY] 7) Guala ' tov GâvaTOv aÙTOÙ xaTayYÉ^s » xal tï]v àvâcTTaaiv xal ty)v àvâX7]^iv, cm Ta Tifiia Taùra Swpa elç aÙTÔ xuptaxôv LÀETaêâXXei awLia, to TaÛTa TrâvTa 8eÇà[ievov. Col. 372 A. Ce qui précède le sacrifice : prières, psaumes, chants, lectures, symbolise les mystères de la vie du Sauveur antérieurs à sa passion. Ce qui suit indique la descente du Saint-Esprit, la conversion des nations, la sanctification des fidèles. Ibid., et c. xvi, col. 404-406.

En un chapitre spécial, le xxxiie, col. 440-441, notre théologien s’arrête à considérer l’essence du sacrifice. La messe n’est pas une simple représentation ou image de sacrifice, mais c’est une véritable immolation, un vrai sacrifice, où tÙ7toç Goaîaç oùSè aÏLiaTOç, àXXà àXyjOwç G((>a.y}] xal Guala. Ce n’est pas le pain et le vin qui sont immolés, mais c’est l’Agneau de Dieu qui, par son immolation enlève le péché du monde. Pour le prouver, il suffit de faire remarquer que le sacrifice est le passage de l'état de non-immolation à l'état d’immolation. Avant la consécration, le pain n’est pas immolé ; après la consécration, il n’existe plus, il a disparu ; il ne peut donc être la victime offerte. La victime, c’est le corps même de JésusChrist, en lequel le pain a été changé. Sans doute, à l’autel, le corps de Jésus n’est pas réellement mis à mort ; mais il est réellement présent. Et l'état d’immolation, qui devait normalement avoir pour sujet le pain, par le fait du changement, est considéré comme existant non plus dans le pain, qui a disparu, mais dans le corps de Jésus-Christ, auquel il a été changé, èizel 8k àjjicpÔTepa [iSTsëXYjGy], xal tô i&G’jtov xal ô apToç, xal Y£Y ovev <*vtî ttèv àOÙTO’j TeGiifiévoç, c : vtI 8è âpTO’j tô CTtô^a Xplcroû, Sià toùto y) açaY'ô èxelvï], oùx èv tw apTco, àXX’wç sv Ù7roxsi[xévw

6£(OpO’J(J.ÉVÏ] ÎW aWJJtaTl TOÙ XptOTOÙ, où TOÙ #pTOU,

àXXà toû 'A(i.voû toù ©sou Guaîa xal ÈaTi xal XEY£Tai. Col. 440 D.

Cette manière ingénieuse de concevoir l’immolation du sacrifice eucharistique permet à la fois de montrer que c’est la consécration qui réalise cette immolation, et que le sacrifice eucharistique ne diffère pas, en réalité, du sacrifice de la croix. Car le théologien byzantin se pose l’objection tirée de l’unité de sacrifice de la Nouvelle Alliance si solennellement proclamée par saint Paul : « Ceci étant supposé, [dit-il, rien ne force à introduire plusieurs oblations du corps du Seigneur, uoXXàç t<xç Tcpoaayojyàç toû xupiaxoij gcùxx-ic, . Puisque ce sacrifice se produit non par l’immolation actuelle de l’Agneau, mais par le changement du pain en l’Agneau déjà immolé, il est clair que le changement a bien lieu, mais que l’immolation de la victime n’a pas lieu à ce moment ; et ainsi, ce qui est changé est multiple, et le changement se répète souvent ; mais rien n’empêche que le terme du changement (mot à mot : ce en quoi a lieu le changement) soit unique et reste le même ; que, de même qu’il n’y a qu’un seul corps, il n’y ait aussi qu’une seule immolation du corps, 71-p68yjXov g>ç yj [i.sv izia.60X75 yivexai, y) Se o-çay/) où yîvsTou tote, xal oûtoj to ji.èv (i.sTaêaXX6[i.evov TroXXâ, xal vj [XSTaêoX/) TroXXâxtç " tô Se sic o [xeTaoâXXeToa, oùSèv xcoXùsi êv xal to aura slva', . » Col. 441 A. Cette explication de l’essence du sacrifice de la messe diffère sensiblement, on le voit, des nombreuses théories de nos théologiens. Elle a cependant une grande affinité avec la conception de Suarez, et elle mérite considération.

A quel moment s’opère la consécration ? C’est sur ce point que Cabasilas s'écarte de la doctrine catholique. Il affirme que la transsubstantiation a lieu au moment où le prêtre demande à Dieu d’envoyer son Saint-Esprit pour faire du pain le corps du Christ, et du vin son sang, toùtcov elpyjfiivwv, to tcôcv ttjç Ispoopylaç Yjvuo’Tat. xal TSTÉXecTai, xal rà Sâipa Yjyiâafl/] xal ï) 0ucna àTr/)pTÎa-07). C. xxvii, col. 425 A. Il expose longuement son opinion, et attaque les Latins, qui attribuent la consécration aux paroles du Seigneur. C. xxviii-xxxi, col. 425-437. Cela ne l’empêche pas d’affirmer à maintes reprises que JésusChrist, à la messe, est à la fois le prêtre et la victime, que c’est lui qui est le ministre de notre sacrifice, XeiTO’jpyst tyjv XsiTO’jpylav t)u.gjv. C. xxviii, col. 428 B. Mais il n’opère le changement des oblats, conjointement avec le Père et le Saint-Esprit, qui est sa vertu, qu’au moment où le prêtre demande l’envoi du Saint-Esprit, TnaTSÙOfzev aÙTÔv etvai tov ÈvEpyoùvTa t6 |i.uafY)piov tÔv toû Kuploo Xôyov, àXX' oûtco, Stà Ispscoç, So’evteùÇecoç aùxoû xal eù^ç- C. xxix, col. 429 B.

Il faut remarquer aussi ce que notre théologien dit de l’offrande que Jésus fait de lui-même à son Père. Avant la consécration, le prêtre offre le pain et le vin et Jésus reçoit cette offrande. Mais quand les dons offerts deviennent lui-même, quand ils sont changés en son corps et en sang, alors le Christ s’offre luimême à son Père. C’est parce qu’il s’offre lui-même qu’on dit que le même offre et est offert, et reçoit ; il offre et il reçoit comme Dieu ; il est offert comme homme, irpoo-'-pépsi (xèv yàp xal ô Kùpioç, àXX'éaurôv to) ITxrpî, xal xà Soipa TaÙTa, ÔTav aÙTÔç yévcovTat… TTpoacpepcùV |i.èv xal TcpoaSe)(6(Aevoç wç 0e6ç, nrpoacpspoftevoç Se < !)< ; <5wOpco7ro< ;. C. xlix, col. 477 BC.

Notons enfin que Nicolas Cabasilas est un des rares théologiens byzantins qui distingue clairement dans l’eucharistie le sacrement et le sacrifice, et le mode d’efficacité de l’un et de l’autre. « Ce saint mystère, dit-il en parlant de la messe, sanctifie d’une double manière : par mode de médiation et d’intercession, T ? ; [AsaiTEta, et par la communion, tt] ixsTaXr^Ji.. Le premier mode est général et s'étend aux vivants et aux morts. Le sacrifice est, en effet, offert pour les

uns et les autres et leur rend Dieu propice. La seconde manière n’est accessible qu’aux vivants, car les morts ne peuvent prendre cette nourriture et ce breuvage. » C. XLii, col. 457.

4° Nous trouvons dans les écrits liturgico-dogmatiques de Siméon de Thessalonique, mais avec moins de précision et de développement, les idées principales que nous avons relevées dans le commentaire de Nicolas Cabasilas.

Même doctrine, en particulier, sur la consécration par l'épiclèse du Saint-Esprit, après laquelle le sacrifice est achevé, De divino templo, 86, P. G., t. clv, col. 732-733, Taùra tetsXexcx ; açpaytSt. aTaupoû xal ê7TtxXr)asi Ilvsï>(i.aTOÇ, tov ÇwvTa £Ù0ùç pXÉTtei Trpoxeîfjt.evov’lTjao’jv. Siméon parle de l’immolation spirituelle et intelligible de Jésus à la messe : l’autel symbolise le Christ immolé et vivant, gisant là comme sacrifié d’une manière intelligible et sans cesse immolé, xal aÙTov t’jtcoï tov XptCTÔv èaçayji.évov xal ÇôvTa, xal votjtwç Ixsïctî Ouô^evov xeljievov. De sacra liturgia, 98, P. G., ibid., col. 293 A ; cf. col. 297 C. Il insiste sur le rôle de Jésus, prêtre principal : « Bien que chaque jour des milliers de prêtres offrent le sacrifice, il n’y a qu’un corps et un sang, et un seul sacrifice et non plusieurs, car leVerbe de Dieu est vivant, et c’est lui qui opère par les prêtres, qui lui sont subordonnés, présent qu’il est partout et au-dessus de tout, é'v ècm tô CTÔjjjia xal aï[i.a, xal [lia. îr Ooaîa xal où 7toXXai'ô yàp Toù ©soûA6yoç ÇoJv èaTi xal èvepyTjç… oùSè r)(J.stç èvepyoù(i.sv teXoOvteç Ta (xuCTT'/jpia, àXXà XeiTOupyoû[jL£v (i.ôvov 7)toi ÛTcv)peToOfi.ev. » De sacramentis, 41, ibid., col. 181-184. Il traite la question de la consécration des parcelles, p-splSeç, détachées du pain du sacrifice à la cérémonie de la préparation des oblats en l’honneur des saints et pour les vivants et les morts. Il enseigne que ces [lepiSsc, ne sont pas changées au corps et au sang du Seigneur, mais qu’elles participent à une certaine sanctification, âyiaa[j16ç, par leur contact avec l’hostie consacrée. Mélangées au Précieux Sang, elles peuvent, à la rigueur, servira communier les fidèles, parce qu’elles sont imbibées du liquide consacré. Notre théologien semble faire de ces parcelles comme une sorte d’oblation et de sacrifice secondaire, à côté du sacrifice du corps et du sang du Sauveur, De sacra liturgia, 94, col. 280-286 ; De divino templo, 102, col. 748-749, ccvtI 7tpoaa>Tro>v eïoiv ûrcèp wv -TrpoaâyovTai., xal OuaîaêaTlvÙTrèp aÙTÛv TipoaçepofxévY) Œôj.