Dictionnaire historique et critique/11e éd., 1820/André 1

La bibliothèque libre.

◄  Andrada
Index alphabétique — A
André (Jean)  ►
Index par tome


ANDRÉ (Jean) [* 1], fameux canoniste du XIVe. siècle, était fils d’un prêtre (A), et naquit à Mugello, auprès de Florence. Il était encore fort jeune lorsqu’il alla à Bologne pour y étudier [a]. Il aurait eu de la peine à vivre, s’il n’y eût rencontré une place de précepteur [* 2] ; mais avec le secours que cet emploi lui procura, il fut en état de s’appliquer tout à son aise à l’étude du droit canonique, en quoi il fit de très-grands progrès sous le professeur Gui de Baïf [b]. Il eut toujours un respect particulier pour la personne et pour les gloses de ce professeur ; car il n’avait pas moins de déférence pour ces gloses, que pour le texte. Il lui avait une obligation qui est ordinairement plus sensible que celle de l’instruction. Gui de Baïf, s’étant aperçu que, faute d’argent, il n’osait demander le doctorat, le poussa à le demander, et le lui fit obtenir gratis. C’est André lui-même qui fait cette confession [c]. Le même Gui l’encouragea à demander le professorat, ce qui eut tout le succès que l’on s’en pouvait promettre. On trouve que notre André était professeur à Padoue, environ l’an 1330, et qu’il l’a été aussi à Pise ; mais il fut rappelé à Bologne [d], et c’est là qu’il acquit le plus de réputation. On dit des merveilles de l’austérité de sa vie (B) : il macérait son corps par oraisons et par jeûnes, et il coucha sur la dure, toutes les nuits, pendant vingt ans, enveloppé d’une peau d’ours [e]. Il disait qu’il avait obtenu plusieurs choses par ses prières [f]. Il avait épousé une femme nommée Milantia, dont il fait mention dans ses écrits : il avoue qu’il avait appris d’elle beaucoup de choses, et entre autres, que si les noms se vendaient, les pères et les mères en devraient acheter de beaux pour les donner à leurs enfans [g]. J’ai oublié de dire que sa mère s’appelait Novella, et qu’il eut une fille qui porta le même nom, et qui fut si docte, qu’il l’envoyait faire leçon en sa place (C), quand il n’avait pas le temps de monter en chaire. C’est pour l’amour de sa mère, et de cette fille, qu’il intitula Novellæ son Commentaire sur les Décrétales de Grégoire IX [h]. Il eut un fils naturel, nommé Banicontius [* 3], qui publia quelques livres (D) ; et l’on dit que l’ayant perdu, il adopta Jean Calderin, savant canoniste, et qu’il lui fit épouser sa fille Novella (E). Il avait une autre fille, qu’il maria à Jean de Saint-George, célèbre professeur en droit canonique à Bologne. Elle s’appelait Betine, et mourut en 1355 [i], à Padoue, où son mari avait été appelé pour une semblable profession. Jean André mourut de peste, à Bologne, l’an 1348, après quarante-cinq ans de profession, et fut enterré dans l’église des Dominicains. Il avait écrit plusieurs livres (F) : on lui a donné de pompeux éloges (G) ; mais on l’accuse aussi d’avoir été un insigne plagiaire (H). Quelques-uns disent que la petitesse excessive de sa taille fit bien rire les cardinaux (I) dans l’audience que Boniface VIII lui donna en plein consistoire. Il avait, dit-on, prédit sa mort un an avant qu’il mourût [j].

  1. * Joly prouve qu’il fallait appeler ce personnage, Jean, fils d’André, et non Jean André.
  2. * Leclerc remarque que Pancirole a réfuté Volaterran sur ce point.
  3. * Quelques-uns (entreautres Cave) l’appellent Bonicontus, d’autres Bonicontius, ainsi que le remarque Joly.
  1. Bononiam admodùm adolescens venit, ubi ob paupertatem pædagogum gessit, Scarpectam filium Mainardi Ubaldini erudiendo. Volaterr., lib. XXI.
  2. Il est plus connu sous le nom d’Archidiaconus, qui était celui de la dignité ecclésiastique qu’il possédait à Bologne. Doujatius, Prænotion, Canonicar. pag. 602.
  3. In prim. Sexti Decretal. apud Doujat. Prænot. Canon., pag. 603.
  4. Panzirol. de claris Legum Interpret., lib. III, cap. XIX.
  5. Volater, lib. XXI, pag. 781.
  6. Apud Panzirol. de clar. Leg. Interpret., lib. III, cap. XIX.
  7. In Cap. cùm secundum, Extravag. de Præbend.
  8. Panzirol. de clar. Legum Interpretibus, lib. III, cap. XIX.
  9. Panzirole rapporte son épitaphe dans son IIIe. livre, chap. XIX, de clar. Leg. Interpret.
  10. Panzirol., ibid.

(A) Il était fils d’un prêtre. ] Tous les auteurs conviennent que le père de Jean André a été prêtre ; mais non pas qu’il le fut lorsqu’il procréa cet enfant : Patrem constat presbyterum fuisse ; an filium ante, an post sacerdotium genuerit, incertum. Voilà comment M. Doujat en a parlé [1], après avoir lu Panzirole, qui décide hardiment [* 1] que Jean André vint au monde avant la prêtrise de son père : Is ex Andreâ presbytero, antequàm sacerdos fieret, et matre nomine Novellâ, genitus [2]. C’est une marque que M. Doujat ne comptait pas pour beaucoup, par rapport à un tel fait, la décision de Panzirole ; et de quel droit, je vous prie, ce dernier en serait-il cru plutôt que Volaterran, qui avait assuré tout le contraire ? Joannes Andreæ patre Andreâ presbytero et matre concubinâ natus apud Mugellum agri Florentini oppidum, juris scientiâ virtutibusque aliis natalium pudorem contexit [3]. Il avait dit formellement que Jean André naquit du concubinage d’un prêtre, et personne n’a osé dire que Novella ait jamais été mariée au père de Jean André. Il est donc indubitable, que pour le moins notre célèbre canoniste est né comme Érasme, hors de légitime mariage [* 2], d’un père qui a été prêtre. Il ne faut point s’imaginer que Forsterus dise que cet homme ne devint prêtre qu’après avoir fait cet enfant. Il ne veut dire, sinon que le père de Jean André fut prêtre dans le lieu de sa naissance : Patre Joanne Andreæ, cive initio, deindè Presbytero mugellano natus est [4].

(B) On dit des merveilles de l’austérité de sa vie. ] Voici un commentaire qui m’a été communiqué [5] : je n’y change rien : « Ce que vous remarquez de l’austérité de vie de Jean André est attesté par de bons auteurs. Cependant, si le conte que fait de lui Poge dans ses Facéties, est vrai, il y a lieu de croire que dans la suite ce docteur se relâcha bien de sa première continence, Joannem Andream, dit Poge, doctorem bononiensem, cujus fama admodùm vulgata est, subagitantem ancillam domesticam uxor deprehendit. Re insuetâ stupefacta mulier in virum versa : Ubi nunc, ait, Joannes, est sapientia vestra ? Ille, nil ampliùs locutus : In vulvâ istius, respondit, loco admodùm sapientiæ accommodato. La traduction en vers français n’en déplaira peut-être pas.

« Jean dit André, fameux docteur és loix,
» Fut pris un jour au péché d’amourette :
» Il accollait une jeune soubrette.
» Sa femme vint, fit un signe de croix.
» Ho, ho, dit-elle, est-ce vous ? non, je pense :
» Vous, dont partout on vante la prudence !
» Qu’est devenu cet esprit si subtil ?
» Le bon André, poursuivant son négoce,
» Honteux pourtant : ma foi, répondit-il,
» Prudence, esprit, tout gist dans cette fosse [* 3]. »


Puisqu’on demeure d’accord que Jean André eut un bâtard, ce récit est quant au fond assez vraisemblable, et ce fut peut-être avec la mère de Banicontius que sa femme le trouva ; si cela était, on le pourrait mettre dans la liste du Ménagiana [6].

(C) Il envoyait sa fille faire leçon en sa place. ] Je n’ai trouvé ce fait, ni dans Forsterus, ni dans Panzirole, ni dans M. Doujat ; mais dans la Cité des Dames de Christine de Pise. Ce livre fut imprimé à Paris, l’an 1536, et avait été composé sous le règne de Charles VI. Écoutons parler cette Christine en son vieux gaulois : Pareillement, à parler de plus nouveaux tems, sans guerre les anciennes histoires, Jehan Andry, solemnel légiste à Bologne la Grasse, n’a mie soixante ans, n’estoit pas d’opinion que mal fust que femmes fussent lettrées. Quant à sa belle et bonne fille, que il tant ama, qui ot nom Nouvelle, fit apprendre lettres, et si avant ès lois, que quand il estoit occupé d’aucune essoine, pourquoi il ne pouvoit vacquer à dire les leçons à ses escholiers, il envoyoit Nouvelle sa fille en son lieu lire aux escholes en chayere ; et afin que la biauté d’elle n’empescheast la pensée des oyans, elle avoit une petite courtine au devant d’elle : et par celle manière suppleoit et allegeoit aucunes fois les occupations de son père, lequel l’ama tant, que pour mettre le nom d’elle en mémoire, fit une notable lecture d’un livre de lois que il nomma du nom de sa fille la Nouvelle [7]. Il est étrange qu’une chose de cette nature, si rare, si singulière, ne se trouve pas dans tous les auteurs qui traitent de Jean André, ou du moins dans la plupart ; et j’avoue que cela me tient un peu en balance, si je la dois croire ou non. Mais en tout cas ce pourrait être la matière d’un joli problème : on pourrait examiner si cette fille avançait ou si elle retardait le profit de ses auditeurs, en leur cachant son beau visage. Il y aurait cent choses à dire pour et contre là-dessus. Je crois bien que les écoliers se seraient trop amusés à regarder sa beauté, et que cela leur eût causé des distractions : mais d’ailleurs, on écoute beaucoup mieux ce qui sort d’une belle bouche, on s’en laisse plus toucher, plus persuader ; et vous voyez des femmes qui, pour dévorer des yeux un prédicateur qui a bonne mine et bonne grâce, n’en retiennent pas moins ce qu’il dit. Ce qu’un ancien poëte remarque de la vertu, qu’elle plaît davantage dans un beau corps [8], se peut dire de la science. Quoi qu’il en soit, si la fille du professeur Jean André mettait un rideau entre elle et ses auditeurs afin que les traits de sa beauté ne blessassent point leur cœur et n’interrompissent point leur attention, elle leur faisait un grand sacrifice dont ils se seraient bien passés. Apparemment ils auraient pris beaucoup de plaisir à la voir ; et de son côté elle n’aurait pas été fâchée d’être vue, si elle n’avait préféré leur profit à sa propre satisfaction. Tout cela est vraisemblable et de l’ordre naturel, puisqu’elle n’était point de ces savantes qui ont sujet de dire, comme Sappho,

Si mihi difficilis formam natura negavit,
Ingenio formæ damna rependo meæ [9] :

c’est-à-dire,

Si je n’ai pas reçu des mains de la nature
Un visage bien fait,
Mon esprit assez beau répare avec usure
Ce tort qu’elle m’a fait.

Voyez ci-dessous la remarque (D).

(D) Son fils naturel Banicontius publia quelques livres. ] C’était le nom de son aïeul. Les livres qu’il publia, sont : De Privilegiis et Immunitate Clericorum ; de Accusationibus et Inquisitionibus ; de Appellationibus. Je tire cela de Panzirole.

(E) Il adopta Calderin et lui fit épouser sa fille Novella. ] L’ancien usage des adoptions n’aurait point souffert un tel mariage [10] ; et peut-être ne faut-il entendre autre chose par l’adoption de Calderin, si ce n’est que Jean André le fit son gendre. On prétend que Calderin consultait souvent sa femme : Is conjugem velut eruditis parentibus (Milantia femme de Jean André était savante) ortam, prudentem nactus, sæpè ob sapientiam consulere consueverat [11]. Mais s’il faut juger des autres matières sur lesquelles il recourait à cet oracle domestique ; s’il en faut, dis-je, juger par celle dont Calderin a fait mention, nous n’y verrons rien qui réponde à l’idée que Christine de Pise nous a donnée de Novella : il n’y a guère de femme qui ne puisse passer pour aussi habile que celle-là. Voici le fait : Calderin demanda un jour à son épouse, si celui qui a convié à un repas doit envoyer avertir les conviés, quand l’heure de manger est venue ? Elle lui répondit, qu’il fallait en user ainsi envers les dames et envers les étrangers ; mais non pas envers les autres, à moins que ce ne fussent des personnes d’importance. Voyez les railleries de Francois Hotman sur ce sujet. Verùm enimverò medius fidius, dit-il [12], nequaquàm inficiandum aut dubitandum est quin mulieres consilium dure possint, quandoquidem (ô dignam historiam et digito ligandam) refert Joh. Calderinus, Canonist. famosissimus, quòd semel consuluit suam uxorem, an convivator teneatur horâ prandii mittere ad convivas ut veniant, quæ sapienter et tanquam altera Sibylla respondit, ad feminas et extraneos esse mittendum qui se facilè non ingerunt, sed non ad alios, nisi essent graves personæ. Johan. Calderin. in. c. ult. de Renunt. et post eum Ægid. Bell. in. c. quidam col. 3. vers. tertio quæro. eo. ti. et Panormit. in c. cùm inter universal. in fin. de elect. et de hoc etiam per Collect. in cap. à crapulâ, Ext. de vit. et hon. cleric. et Bal. in proœm. Gregor. col. 5. vers. quære, quidam scholaris. Ce qui me persuade le plus que Calderin se maria avec une fille de Jean André, est de voir qu’un Jean Calderin, qui fit réparer le tombeau de Jean André l’an 1501, l’appelle son quatrième aïeul, atavum ; et qu’il dit qu’un Jean Calderin était son troisième aïeul, abavus [13]. Je doute que les adoptions de ces derniers siècles aient fondé de tels degrés de parenté jusqu’à la cinquième génération ; et, franchement, je ne crois pas que si la demoiselle de Gournai eût laissé lignée, ses descendans se qualifiassent aujourd’hui dans une inscription publique, simplement et absolument, petits-fils ou arrière-petits-fils de Michel de Montaigne.

(F) Il avait écrit plusieurs livres. ] Son premier ouvrage fut une glose sur le VIe. livre des Décrétales. Il était bien jeune quand il le fit, et il le retoucha ensuite et l’augmenta. Il fit aussi des Gloses sur les Clémentines et puis un Commentaire sur les Décrétales, lequel il intitula Novellæ, par la raison que j’ai rapportée ci-dessus. Il fit un Commentaire in Regulas Sexti, qu’il intitula Mercuriales, ou parce qu’il y avait travaillé les mercredis, ou parce qu’il y avait inséré ses disputes du mercredi. Il augmenta le Speculum de Durant, en l’année 1347. Je ne parle point de quelques autres traités qu’il publia. C’est dommage qu’il ait tant suivi la méthode des Pyrrhoniens ; car il a prouvé fort solidement son opinion lorsqu’il a voulu le faire ; mais il l’a voulu rarement : il a mieux aimé rapporter ce que les autres disaient et laisser ses lecteurs au milieu de la dispute [14].

(G) On lui a donné de pompeux éloges. ] Il est appelé Archidoctor Decretorum dans l’épitaphe de sa fille Betine : on lui donne dans son épitaphe le titre de Rabi doctorum, Lux, Censor, Normaque morum. On prétend que le pape Boniface VIII le régala de l’éloge de Lumen mundi [15].

(H) On l’accuse d’avoir été un insigne plagiaire. ] La plupart de ses additions au Speculum de Durant furent prises mot à mot d’un livre d’Oldrade [16] ; de sorte que Balde, ayant découvert et indiqué ces larcins, ne put s’empêcher de le nommer voleur insigne du travail d’autrui, insignis alienorum laborum fur [17]. Cela était d’autant plus inexcusable, que dans ces mêmes additions il découvre et il indique quantité de voleries de Durant [18]. On l’accuse, outre cela, d’avoir volé le traité de Sponsalibus ac Matrimoniis, que Jean Anguissola, de Césène, avait composé [19].

(I) La petitesse excessive de sa taille fit bien rire les cardinaux. ] On dit que, quelques décrétales étant devenues suspectes de fausseté, l’académie de Bologne députa à Boniface VIII, Jacques de Castello, qui était un petit homme fort laid. Il entra, accompagné d’un grand nombre de personnes dans le consistoire. Le pape lui fit bien des honneurs et le croyant à genoux, il lui dit trois fois de suite de se lever [20]. Le député ne savait que dire, tant il était honteux. Il y eut un cardinal qui se mit à dire que c’était un autre Zachée ; ce qui fit rire tout le monde. Bien des gens soutiennent que ce ne fut point à Castello à qui ceci avint ; mais à Jean André, homme de petite taille et fort laid[21] [* 4].

  1. * Joly rapporte une phrase de Panzirole qui, loin de décider la naissance d’André antérieure à la prêtrise de son père, laisse de grands doutes à ce sujet. Sur cette question délicate, Bayle aura donc été plus retenu que son critique.
  2. * Leclerc transcrit un long passage d’André qui raconte qu’il avait huit ans quand son père reçut la prêtrise. Il était tout naturel dans le temps de nier sa bâtardise. Le récit d’André sur une affaire qui le concerne de si près peut donc fort bien ne pas avoir un grand poids.
  3. * « Ceci, dit Leduchat, a été exprimé plus crûment dans la XVIIe. des Cent nouvelles nouvelles, qui contient la même aventure du docteur J. André, sous le nom d’un président de la chambre des comptes de Paris. »
  4. * Leclerc et Joly, sans citer aucune autorité, affirment au contraire que cela arriva à Castello et non à André.
  1. Prænot. Canonic., pag. 604.
  2. Panzirol., de clar. Legum Interpretib., lib. III, cap. XIX, init.
  3. Volater., lib. XXI, pag. 781.
  4. Forster., Histor. Juris Civil., lib. III, cap. XXVI.
  5. Par M. de la Monnaie.
  6. Voyez la remarque (E) de l’article Briseïs.
  7. Cité des Dames de Christine de Pise, part. II, chap. XXXVI.
  8. Gratior et pulchro veniens in corpore virtus.
    Virgil., Æneïd., lib. V, vs. 344.

  9. Ovidius, Epist. Sapph. vs. 31.
  10. Octaviam Claudius antequàm Neroni traderet, ne sororem is suam ducere videretur, Claudii et ipse filius adoptivus, in aliam familiam adoptandam dedit. Torrentius in Suetonium, Claudii, cap. XXXV, ex Xiphil. et Zonarâ.
  11. Panzirol., lib. III, cap. XXI.
  12. Hotman., adversùs Italo-Galliam Matharelli, pag. 214.
  13. Vide Panzirol., de cler. Leg. Interpret., lib. III, cap. XIX.
  14. Idem, ibid.
  15. Idem, ibid.
  16. Intitulé, Consilia.
  17. Panzirol., de clar. Legum Interpretib., lib. III, cap. XIX.
  18. Vide Thomasium, de Plagio litterario, num. 359, 414.
  19. Panzirol., de clar. Leg. Interp., lib. III, cap. XIX ; Doujatius, Prænotion. Canonicar. pag. 604.
  20. Voyez la remarque (I) de l’article Albert-le-Grand.
  21. Panzir., de clar. Leg. Interp., lib. III, cap. XIX.

◄  Andrada
André (Jean)  ►